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JO-2024/Foot: Wendie Renard, comme à la maison

"Ici à Gerland, il y a beaucoup de souvenirs. J'ai commencé ici", a expliqué la Martiniquaise, arrivée en 2006 à l'OL alors basé à Gerland, où le centre d'entrainement des Bleues est installé pour toute la durée du tournoi olympique.

Depuis 2006, la capitaine de l'OL et de l'équipe de France est devenue au fil des années une figure dans la capitale rhodanienne, bassin du football féminin français voire européen.

"Je suis attachée à cette ville aujourd'hui. Je suis partie très jeune de la Martinique, j'ai 34 ans, j'ai fait plus aujourd'hui à Lyon qu’en Martinique. Je peux dire que c'est ma deuxième maison parce que cette ville m'a adoptée, ce club m'a adoptée, le président (ndlr: Jean-Michel Aulas, l'ex-président) m'a adoptée aussi", a raconté mardi devant quelques médias dont l'AFP la taulière, qui a côtoyé au lycée le capitaine de l'équipe masculine olympique et de l'OL, Alexandre Lacazette, également Lyonnais.

A la différence de la Coupe du monde 2019 où les Bleues n'ont pas joué à Lyon car éliminées en quart de finale, elles sont cette fois basées dans la cité rhodanienne et y joueront au moins deux matches, dont jeudi contre la Colombie (21h00).

"Cette ville compte beaucoup pour moi. C'est à moi de continuer cette belle histoire, cette fois ci avec l'équipe de France et non pas mon club", a insisté la Lyonnaise, qui a remporté de nombreux titres avec l'OL: huit Ligues des champions, 17 championnats et 10 Coupes de France.
"Beaucoup de responsabilité"
Avec 38 buts en 160 sélections, la défenseuse centrale reste encore et toujours la "joueuse la plus importante du vestiaire", comme l'avait affirmé le sélectionneur Hervé Renard l'été dernier en Australie.

Pour le technicien, la mission de sa capitaine est de travailler "pour que ce groupe n'ait aucune faille dans la cohésion", a-t-il souligné mardi.

L'été dernier, avec Eugénie Le Sommer, 35 ans, la Martiniquaise avait été la meilleure Bleue pour sa quatrième Coupe du monde (2011, 2015, 2019, 2023), grâce à sa solidité en défense et son efficacité pour marquer de la tête, notamment sur coups de pied arrêtés.

Son expérience et sa sérénité semblent toujours autant indispensables à la fluidité et la cohérence du jeu des Bleues. Son absence en début d'année à cause d'une opération au quadriceps avait été remarquée, en particulier contre l'Espagne en février (défaite 2-0).

Celle qui affirme avoir "grandi à travers Marie-Jo Perec et ses exploits", a conscience de ce rôle central: "quand on est en sélection, on a beaucoup de responsabilités".

"Il faut que je performe individuellement, cela a toujours été mon principe et mes valeurs. Je veux d'abord performer et, après, apporter mon expérience. A un moment donné, il faut savoir dire les choses, encourager, féliciter aussi, mais il restera toujours des choses à corriger", a développé Wendie Renard, un temps pressentie pour être porte-drapeau.

Jeudi face aux Colombiennes, à Décines, où ses proches seront présents en nombre, la Lyonnaise aura à coeur de lancer pleinement le tournoi des Bleues, qui visent une première médaille: "on est focus sur l'objectif et il ne faut pas se tromper, la famille, on aura le temps de profiter d'eux".

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