Quand l’Orient rencontre l’Occident au château

Bourbon-l’Archambault. "Orient-Occident" nouvelle thématique musicale au château. Le public mélomane autochtone ou vacancier ne s’y est pas trompé, dimanche dernier, en franchissant la grille d’entrée du château de Bourbon-l’Archambault.

L’association gestionnaire de ce haut lieu touristique du bocage accueillait deux ensembles musicaux et vocaux de très haut niveau, venus inaugurer le précepte « Orient-Occident ».

Deux ensembles musicaux

La « salle des banquets », que constitue le rez-de-chaussée de la demeure seigneuriale médiévale, a mis en valeur les deux ensembles qui se sont succédé devant une nombreuse assistance : « Parchemins », avec la cantatrice Nathalie Ferron et le guitariste baroque Matéo Crémade, qui symbolisaient l’occident d’une part.

Puis « Hamraaz », rappelant les sonorités orientales, formé de trois musiciennes : Khorshid Dadbeh à la cithare, au tar (iranienne) ; Eirini Zogali (grecque) au bouzouki et à l’oud ; Lucie Lelaurain, alias Rosann (bien connue au sein de l’école municipale de musique de Bourbon), à la flûte traversière. Trois artistes qui fréquentent la Codarts University of Arts de Rotterdam pour atteindre la perfection dans leur art.

« Parchemins » a promené son auditoire parmi les XVI e , XVII e et XVIII e siècles, à travers treize œuvres de compositeurs tels Charpentier, Marazzoli, Lully ou de Visée.

La belle voix de Nathalie Ferron, la guitare ancienne et également la voix de Matéo Crémade ont visiblement été appréciées par un public enthousiaste. Le temps de savourer quelques crêpes maison par une belle fin d’après-midi, et l’on allait basculer dans l’Orient et ses sonorités pittoresques.

Improvisations

La culture arménienne au travers de chants traditionnels, les improvisations d’Hamraaz furent de véritables pépites portées à l’oreille des spectateurs qui, une nouvelle fois, ont fait éclater leur joie lorsque les artistes ont achevé leur rappel.

Assurément, ce concert en appelle d’autres dans cette enceinte tant intimiste qu’historique.