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Ces associations sportives de Haute-Loire espèrent attirer de nouveaux adhérents grâce à un "effet JO"

Ces associations sportives de Haute-Loire espèrent attirer de nouveaux adhérents grâce à un

Les clubs sportifs brivadois suivront avec attention les Jeux olympiques de Paris qui débutent ce vendredi 26 juillet. Dans l’espoir de retombées positives…

Dans quelques heures à peine, le chaudron olympique sera allumé sur le bord de la Seine, marquant le grand départ de trois semaines de festivités sportives. L’édition parisienne des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août) s’annonce grandiose. Et chacun espère un exploit de Léon Marchand en natation, de Noah Lyles en athlétisme ou bien encore de Pauline Ferrand-Prévot en VTT cross-country.

Les nombreuses associations sportives brivadoises n’ont pas été en mesure de qualifier l’un de leurs athlètes, mais elles suivront tout de même avec attention l’évènement, en espérant une médiatisation importante de leurs disciplines respectives. Tous les quatre ans, les Jeux olympiques sont effectivement l’occasion de sortir de l’anonymat pour de nombreuses disciplines, dans l’ombre notamment du football.

Difficile à anticiper

"L’escrime n’est pas un sport très connu, même si la France est l’une des meilleures nations, déplore Karine Becat, présidente du cercle d’escrime Brioude-Issoire. Alors, on essaie de capitaliser sur les JO pour se faire connaître." Parce que le nerf de la guerre pour ces associations, c’est d’attirer de nouveaux licenciés pour renouveler les effectifs et faire perdurer la structure. Les Jeux olympiques se présentent alors comme une occasion aussi précieuse que rare.

 

"Depuis le début de l’année, on multiplie les manifestations auprès des jeunes. Ceux ayant rejoint le club en 2021 après les Jeux de Tokyo sont désormais moins jeunes. C’est un cycle."

Il est toutefois bien compliqué de réellement quantifier cet "effet JO". "Ça fluctue beaucoup parce que ça dépend du parcours de nos Français, s’ils remportent des médailles ou non", ajoute Sébastien Allezard. Dans le monde de l’athlétisme depuis presque 50 ans, à l’ASM athlétisme et désormais au CAB, Christian Bœuf est optimiste. "À la rentrée, après chaque grande compétition, on observe une hausse du nombre de licenciés. On a d’ailleurs déjà reçu des appels pour s’inscrire", révèle l’entraîneur du semi-fond.

Un véritable défi

Toutes les structures n’ont toutefois pas ce recul. C’est le cas du club de danse Briva Danse qui ne sait absolument pas à quoi s’attendre, alors que le breakdance effectue sa grande première aux JO. "C’est beaucoup trop tôt pour savoir, affirme la directrice Sandrine Delorme. Les médias n’en ont pas encore vraiment parlé. De notre côté, on aimerait attirer de jeunes garçons."

Mais séduire de nouveaux adhérents, ce n’est pas suffisant. Il faut ensuite être en mesure de les conserver. Or, c’est loin d’être une mince affaire. "Il y a toujours un petit effet JO, mais ça s’essouffle dans le temps malheureusement. C’est difficile d’accueillir autant de monde. Il faut avoir suffisamment de personnels pour s’en occuper", note Fabien Covinhes, le président du Basket-ball brivadois, qui a récemment embauché un éducateur en ce sens.

Timothé Soulié

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