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Pourquoi le gouvernement a décidé d'interdire Sniffy, cette poudre énergisante à inhaler par le nez

Pourquoi le gouvernement a décidé d'interdire Sniffy, cette poudre énergisante à inhaler par le nez

La ministre de la Santé Catherine Vautrin a annoncé, ce mercredi 24 juillet, avoir signé un arrêté d'interdiction de la poudre Sniffy, commercialisée depuis quelques mois sous la forme d'une poudre blanche et vendue comme un produit énergisant.

"Ma crainte, c'est celle d'une très mauvaise habitude, parce qu'une poudre blanche que vous commencez à sniffer c'est parfaitement addictif et le lien avec des produits illicites est évident", a commenté Catherine Vautrin, mercredi, depuis l'hôpital Necker à Paris où elle visitait les équipes du Samu de Paris. 

La ministre a indiqué avoir saisi la Commission européenne le 3 juin pour demander l'autorisation de prendre un arrêté d'interdiction concernant le produit et avoir reçu une réponse favorable. 

L'arrêté devrait être publié dans la semaine au Journal officiel pour entrer en application, a précisé son cabinet.

Le gouvernement avait déjà annoncé fin mai son intention d'interdire cette poudre blanche à inhaler par le nez présentée comme énergisante qui suscite la controverse car sa consommation rappelle celle de la cocaïne. 

"Totalement conforme à la loi"

"Une poudre blanche qu'on inhale par le nez ? Bien que cela puisse évoquer le plaisir interdit, c'est totalement conforme à la loi", vantait la marque Sniffy sur son site internet. 

Son produit qui se décline en plusieurs saveurs est vendu sur Internet et chez certains buralistes. Il agirait pendant 20 à 30 minutes. La boîte est vendue sur le site internet de la marque au prix de 14,90 euros, l'unité. La poudre est accompagnée d'une pipette. Elle est interdite aux mineurs. 

Selon la marque, le produit contient de la l-arginine, un acide aminé, de la caféine, de la créatinine, de la l-citrulline, la taurine ou encore de la maltodextrine.

La publicité autour de ce produit a provoqué l'indignation et les condamnations de représentants de plusieurs professions, syndicats policiers ou buralistes et spécialistes des addictions. 

Avec AFP

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