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Guy Marius Sagna rejette le soutien du Bureau du Parlement de la CEDEAO

Guy Marius Sagna rejette le soutien du Bureau du Parlement de la CEDEAO
Le Bureau du Parlement de la CEDEAO a dénoncé, dans un communiqué en date du 22 juillet, les attaques du député Guy Marius Sagna contre les chefs d’État et de gouvernement des Etats membres de la communauté. Le bureau a, par ailleurs, exprimé « sa profonde préoccupation et désapprobation face aux excès verbaux observés au cours de nos sessions à l’égard des Chefs d’État et de Gouvernement des États membres de la CEDEAO, par l’un de nous ».

D'après "Le Témoin", le tollé qui a suivi cette affaire, a laissé de marbre Guy Marius Sagna. « Je n’ai pas besoin d’être soutenu par le Bureau du Parlement de la CEDEAO qui, par son communiqué, avoue, confirme bien l’existence de la CEDEAO des chefs d’Etat, sa seule préoccupation » indique le député de Yewwi. « L’avis illégitime et illégal du bureau de la CEDEAO ne m’intéresse pas. Ma seule préoccupation : le panafricanisme au service des peuples africains et non de l’impérialisme, de certains chefs d’Etat qui sont des valets. L’Afrique va changer radicalement. Et l’Afrique de l’Ouest va y contribuer de manière décisive. Plus de 20 organisations du Togo répondent à la CEDEAO des chefs d’Etat. Continuons la lutte pour l’édification de l’Afrique de l’Ouest des peuples. Une autre Afrique de l’Ouest est nécessaire. Une autre Afrique de l’Ouest est possible», a indiqué Guy Marius Sagna.

Un langage et une attitude qui n’ont pas dû déplaire aux chefs d’Etats de l’Alliance des Etats du Sahel, qui pensent pis que pendre de l’actuelle CEDEAO ! Une organisation dont, d’ailleurs, le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont retirés, pour créer une confédération entre eux ! Chargé, avec son homologue togolais Faure Gnassinbe, d’une mission pour ramener ces trois pays dans le giron de la CEDEAO, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé l’ancien ministre et ex-représentant de l’Onu en Libye, en Centrafrique et au Mali, Pr. Abdoulaye Bathily, Envoyé spécial.

Il devra user de ses talents d’excellent diplomate, de son excellent carnet d’adresses et de son statut d’ancien soldat, pour tenter de convaincre les présidents Ghoïta (Mali), Traoré (Burkina) et Tiani (Niger), de ne pas franchir le Rubicon de la rupture définitive. Une mission très difficile mais dans les cordes de l’ancien secrétaire général de la Ld/Mpt (Ligue démocratique/Mouvement Pour le Parti des Travailleurs).

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