JO Paris 2024 : les handballeuses françaises ont assuré l'essentiel face à la Hongrie pour démarrer

L'équipe de France féminine de handball, brouillonne, a débuté la défense de son titre olympique par une victoire étriquée contre la Hongrie (31-28), ce jeudi soir, à l'Arena Paris Sud.

Les Bleues affronteront les Néerlandaises ce dimanche (21 heures), également victorieuses de leur premier match (34-31 contre l'Angola), pour faire déjà un pas, dans la poule B, en direction des quarts de finale.

Elles disposent de deux jours pleins pour régler les nombreuses scories aperçues qui les ont empêchées de décramponner les Hongroises jusqu'à un but d'Orlane Kanor à 1 min 45 sec de la fin (31-27).

Les mains moites et le bras tendu, elles ont d'abord mis environ un quart d'heure à se mettre dans le bain, menées 5 à 1 au bout de 7 minutes de jeu, approximatives sur attaques placées et dans le jeu de transition, et pas assez agressives en défense.

Elles ont été réveillées par l'entrée en jeu de Méline Nocandy : la demi-centre, placée en sentinelle avancée en défense, a gêné la circulation de balle des Hongroises et trouvé des espaces en attaque (3/4 à la mi-temps).

Et c'est quand elles sont parvenues à récupérer des ballons et à les exploiter sur des contre-attaques rapides deux fois de suite qu'elles sont passées devant (9-8, 19e).

Des Hongroises jamais décrochées

Devant de trois unités à la pause (15-12), elles n'ont ensuite pas réussi à mettre la tête sous l'eau des Hongroises.

Elles ont ainsi gâché plusieurs balles pour prendre quatre buts d'avance, par excès de précipitation (relance longue mal assurée de la gardienne Hatadou Sako, 33e) ou manque de précision au tir (Flippes par deux fois, Valentini à la 44e minute).

Soutenues par le public de l'Arena Paris Sud, elles s'en sont remises aux arrêts de Sako, entrée en début de seconde période à la place de Laura Glauser, à leur capitaine Estelle Nze Minko, qui a marqué quatre buts dans les dix dernières minutes (dont un lob délicieux à la 58e minute, 30-27) ainsi qu'au sang-froid d'Alicia Toublanc (deux penalties réussis).

AFP