World News in French

Découvrir les alentours d’Issoire à vélo grâce à deux circuits accessiblent à tous

Découvrir les alentours d’Issoire à vélo grâce à deux circuits accessiblent à tous

Depuis deux ans, l’Agglo Pays d’Issoire accompagne le club de VTT de la ville à l’entretien de deux parcours de 20 et 41 kilomètres. Au départ du plan d'eau du Mas, on en a essayé un pour vous.

Que l’on soit à pied, à vélo ou même à cheval, le bassin d’Issoire dispose d’un terrain propice aux activités en plein air. Depuis plus de 20 ans, le club de VTT d’Issoire, l’AAMB (Association Auvergnate de Mountain Bike), trace des circuits, de niveaux variés, qui permettent de découvrir Issoire et ses alentours. Il y a deux ans, l’API, c’est joint au club pour aider à l’entretien de deux circuits, de 20 et 41 kilomètres, au départ d’Issoire. "Ils ont participé à l’achat du balisage fournit par la fédération", ajoute Jean-Pierre Jacquemin, secrétaire à l’AAMB.

Le circuit n° 2 est vallonné avec 400 mètres de dénivelé

L’ancien militaire de 72 ans fait partie de ces bénévoles qui arpentent les chemins vallonnés de la région d’Issoire pour trouver de nouveaux parcours ou tout simplement entretenir ceux qui existent déjà. Engagé dans des associations sportives de la ville depuis longtemps, Jean-Pierre Jacquemin constate une baisse d’attractivité du VTT. "Issoire n’est pas une destination reconnue pour le VTT, pas comme le Sancy ou Ambert. Ici, à l’AAMB, nous n’avons pas de membre permanent, ce qui est handicapant", souligne-t-il.

Mais le club de VTT d’Issoire ne baisse pas les bras pour autant et continue de proposer des sorties et des parcours. Au départ du plan d’eau du Mas, vers la base du club AAMB où il est possible de louer des vélos, le circuit n° 2 fait partie des deux tracés que l’agglo aide à entretenir. Nommé "sur les hauteurs d’Issoire", il est d’une longueur de 20 kilomètres.  Un parcours qui s’adresse à un public large. Après un court passage obligatoire sur la route, la trace monte de manière un peu brutale en direction du hameau de Naves.

On a des passages qui dépassent les 17 %

Dans une petite forêt, la piste longe la départementale 14 dans une pente soutenue. "On a des passages qui dépassent les 17 %, heureusement ce sont des portions très courtes", explique Jean-Pierre Jacquemin. Une fois arrivé dans le hameau, un virage à gauche et une montée finale débouchent sur le site de Crapa’hutte "On a une très belle vue sur le Sancy normalement", sourit le septuagénaire en montrant du doigt le massif montagneux pris dans les nuages.

Une petite pause, pour admirer la vue après les 7 kilomètres de montée, et place à une descente qui fait du bien aux jambes. En terminant la boucle du plateau de Crapa’hutte, il faut être attentif pour suivre une légère déviation. "Le chemin qu’on prend d’habitude est impraticable. On a dû trouver une solution."

Une très belle vue sur le Livradois

La descente est de courte durée vu qu’une dernière montée permet de grimper vers les alentours de Saint-Babel. Là-bas, le terrain s’aplanit et c’est maintenant une très belle vue sur le Livradois Forez qui se présente. Pour trouver le bon cheminement, il faut être vigilant, car la végétation pourrait cacher le balisage. "On a déjà des personnes qui se sont plaintes du balisage car ils ont loupé la trace. On est obligé de leur rappeler que ce n’est pas une course, le but, c’est de se balader en nature. Il faut aussi faire appel à l’orientation."

Une belle descente permet ensuite de retrouver la route au niveau d’Orbeil. Les derniers hectomètres s’avalent rapidement pour rejoindre le plan d’eau du Mas. En moyenne, le club préconise 2 heures à 2?h?30 de sortie pour réaliser la boucle. 

Pratique. Le club de l’AAMB propose plusieurs prestations sur demande au 06.48.43.75.02 ou 04.73.89.40.34. Possibilité de louer du matériel ou de demander une sortie en groupe (5 minimum) accompagnée un moniteur breveté.

Le casse-tête du balisage

Tout au long du parcours, des petites flèches permettent de trouver le bon chemin à suivre. Un balisage indispensable qu’il faut vérifier très régulièrement. Entre végétation qui cache l’indication, dégradation involontaire comme volontaire, il faut parfois trouver des combines pour qu’elles tiennent longtemps. "On s’adapte au terrain, parfois, il faut en mettre sur des infrastructures routières", explique Jean-Pierre Jacquemin, secrétaire à l’AAMB. Dans tous les cas, il faut être attentif tout au long du parcours pour repérer les balisages et suivre le bon chemin. Une sorte de course d’orientation mêlée au vélo avec comme principale règle : "s’il n’y en a pas, c'est tout droit !"

Читайте на 123ru.net