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Léa Désandre, Edgard Moreau : qui sont les stars et espoirs à l'affiche du festival de Saint-Robert en Corrèze ?

Pour l'affiche de sa 52e édition, déclinée en six concerts, le plus ancien festival de musique classique dans la région Limousin, celui de Saint-Robert, est toujours à la recherche d'un équilibre entre les propositions destinées aux mélomanes et des formes, un peu iconoclastes. « C'est une ouverture qui me paraît indispensable si on veut que nos organisations perdurent », résume son programmateur, Sylvain Moulène.  

Une diversité de propositions

« Cette année, on a la présence des artistes assez jeunes qui ont déjà une notoriété et la reconnaissance de la profession et du public, mais aussi un quatuor à vent qui explore des répertoires d'opéra et un concert de clôture avec un programme consacré au cinéma, ajoute le programmateur.  On va donc écouter  des compositeurs de musique de film, ce qui est pour nous une manière de faire des passerelles et d'aller chercher un public un peu moins enclins à franchir les portes d'un festival de musique classique. »Les Anchas Hantées présenteront un programme autour des airs d'opéra.

1. Un virtuose sans pareille au violoncelle

Le concert d'Aurélien Pascal (violoncelle), lauréat d'une Victoire de la musique en 2023, est programmé le 1-er août à 21 heures à l'église de Saint-Robert. Les critiques louent  « sa technique époustouflante et sa musicalité d'une profondeur sans pareil ». Le violoncelliste se produit aux côtés du violoniste Pierre Fouchenneret. Au programme : des compositions de Bach, Kodaly, Paganini, Haendel. 

2. Les Anches hantées, ce n'est pas du vent ! 

C'est un quatuor à vent d'exception qui sillonne depuis vingt ans les salles les plus prestigieuses au monde. Son nom "Anches hantées". La formation porte un répertoire fait de transcriptions et de créations hors du commun.  Le quatuor se produira le 5 août à 21 heures à l'église de Saint-Robert. 

3. Une Idylle avec Léa Désandre, ça fait rêver  

Très jeune, la mezzo Léa Désandre est déjà connue dans le monde entier. « Ça fait déjà deux ans que je lui cours après pour l'avoir dans le festival. C'était extrêmement compliqué, explique Sylvain Moulène.  Le 8 août à 21 heures à Saint-Robert, elle va chanter des pièces des compositeurs très classiques comme Charpentier, mais elle fera aussi une incursion au XXe siècle et la chanson française avec Barbara et Françoise Hardy. » Sur scène, Léa Désandre  sera accompagnée par le luthiste franco-américain Thomas Dunford, avec qui, elle a signé l'album Idylle, à l'honneur à Saint-Robert. 

4. Les frères Moreau, une fratrie aux cordes sensibles 

Il cumule le prix Rostropovitch, deux Victoires de la musique et de nombreux prix internationaux. Le violoncelliste Edgard Moreau vient à Saint-Robert, accompagné de ses frères, Jérémie (piano) et David (violon). Le 12 août à 21 heures, ils se produiront avec deux trios avec piano, celui n° 2 de Mendelssohn et celui Op 97 de Beethoven. 

Le violoncelliste Edgard Moreau (Photo : Julien Mignot, Erato).

5. Rabbi Jacob et Les Parapluies de Cherbourg en concert de fermeture

Le 14 août à 21 heures, le festival corrézien accueille une formation qu'on a entendue à Saint-Robert plusieurs fois. L'Orchestre de chambre de la Nouvelle Europe, dirigé par Nicolas Krauze emmènera le public dans une balade cinématographique à travers les musiques de film, Concerto de Berlin (composé par Vladimir Cosma), La liste de Schindler (John Williams, Les parapluies de Cherbourg ( Michel Legrand), Le parrain (Nino Rota) et Rabbi Jacob (Vladimir Cosma). Avec une place de choix pour un clarinettiste de renom, Joë Cristophe. 

 

Une exposition de photos et de sculptures

Fidèle a sa démarche de valorisation de créateurs corréziens, le festival de Saint-Robert a fait également appel à deux artistes, l'un photographe, l'autre sculpteur, dont les œuvres seront présentées lors d'une exposition commune du 25 juillet au 15 août à la salle André-Rousseau. Le photographe Jean-Pierre Charbonnel, professeur de guitare dans sa vie civile, exposera les images de ses voyages, pour lesquelles il a été récompensé, en 2023, par Bruxelles Art vue Foundation. 

« Pour que la sculpture existe, il faut du vide, comme pour la musique, le silence », dit-il. Le talent du sculpteur Briviste, Jean Mouzat est reconnu dans le monde entier. Le père de la monumentale sculpture de bison pour la 126e RI, sculpte un univers fait de pleins et de vides, dans lequel les hommes et les animaux vulnérables symbolisent le passage du temps.

Tarifs. 25 € et 18 € (réduit). Réservations sur le site du festival

Dragan Perovic

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