JO Paris 2024 : "Pour la finale, il faudra y être dès le début", estime Antoine Dupont, opposé aux Fidji avec les Bleus

Antoine Dupont a pris le temps de livrer son sentiment suite à la qualification de la France pour la finale olympique de rugby à 7. Avant d'affronter les Fidji, ce samedi soir (19 h 30), le joueur du Stade toulousain livre ses sentiments.

Il y avait de la pression pour cette demi-finale ?

Oui, mais grâce à cette demi-finale gagnée, on n'est plus qu'à une marche de la médaille d'or. Le timing est serré et on va vite se projeter sur notre finale (19 h 30). Il n'y a plus qu'à maintenant.

Quel est votre sentiment sur cette entame délicate ?

Elle a été compliquée en effet. C'est dans des moments comme cela qu'on doit s'appuyer sur notre expérience, notre vécu commun, notre confiance mutuelle. On sait qu'on est capable de renverser des situations même si on n'est pas bien, qu'on peut rebasculer parce que mentalement, on a travaillé cela, on a gagné par le passé. On sait ce qui fonctionne et cela a été plus que positif en seconde mi-temps. Mais pour la finale, il faudra y être dès le début.

C'est facile de rester froid après de telles émotions ?

Il le faut. Dans quelques heures, on a une finale à jouer. Il faut que cela nous porte, en tirer le positif et rester vigilant.

Et le fait de rester sur le banc en première période, pas trop dur à vivre ?

C'est toujours plus compliqué d'être sur le banc sur ces matchs avec de la pression et de la tension. On se sent impuissant, on ne peut rien faire et c'est plus stressant de se retrouver à côté que sur le terrain. Cela fait partie de la vie d'un groupe et l'essentiel, c'est la victoire à la fin.

Titulaire ou remplaçant pour la finale ?

Je ne sais pas et cela m'importe peu. Aujourd'hui, on a 14 joueurs qui se battent pour ce maillot. Tout le monde ne rentrera pas sur le terrain ce soir, mais c'est un groupe qui travaille depuis des années et qui a un objectif commun. Il faut juste penser à ce qu'il faut mettre sur le terrain pour arriver à gagner.

 

Propos recueillis par Jean-François Nunez