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Frappe sur le Golan annexé: Netanyahou menace le Hezbollah d'«un prix jamais payé auparavant»

Preview Tsahal a affirmé qu’une roquette tirée par le Hezbollah avait tué 12 enfants et adolescents sur le plateau du Golan. Netanyahou a prévenu que le mouvement lié à l’Iran en paierait «le prix fort». Téhéran a mis en garde Israël des «conséquences imprévisibles» que des «aventures» militaires pourraient provoquer au Liban.

Le Hezbollah paiera «le prix fort, un prix qu’il n’a jamais payé auparavant», a menacé le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou dans un communiqué, le 27 juillet, ajoutant que l'Etat hébreu ne laisserait pas «cette attaque meurtrière sans réponse».

Le porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari a affirmé qu’une frappe de roquette contre la ville de Majdal Shams, sur le plateau du Golan annexé par Israël, avait causé la mort de 12 jeunes garçons et filles, et blessé 18 autres jeunes.

Selon AP, les victimes seraient des enfants de la minorité druze. 

La Maison Blanche a quant à elle réaffirmé son «soutien indéfectible» à Israël, assurant «soutenir les efforts visant à mettre fin à ces terribles attaques». «Rien ne justifie le terrorisme, et toute les indications montrent que les roquettes provenaient du Hezbollah ou que la roquette provenait du Hezbollah», a accusé le Secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, devant la presse à Tokyo.

Nouvelles craintes d'escalade

Le Hezbollah, allié du Hamas, a nié être l’auteur de ce tir de roquette.

L’Iran a quant à lui mis en garde Israël ce 28 juillet contre les «conséquences imprévisibles» que des «aventures» militaires israéliennes pourraient provoquer au Liban. «Tout action du régime sioniste pourrait conduire à une aggravation de l’instabilité, de l’insécurité et de la guerre dans la région», a souligné Nasser Kanan, porte-parole de la diplomatie iranienne.

De son côté, Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a condamné «ce bain de sang» et réclamé une «enquête internationale indépendante».

L'ONU, via la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert et le chef de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), Aroldo Lazaro, a appelé les parties à «faire preuve de la plus grande retenue».

Depuis le 8 octobre, l'armée israélienne et le Hezbollah s'affrontent par escarmouches et attaques ciblées. Alors que les deux ennemis se sont d'abord cantonnés à des attaques ne dépassant pas cinq kilomètres au-delà de la frontière, les opérations ont depuis évolué tant en intensité qu'en profondeur.

Dernièrement, les dirigeants israéliens ont ouvertement menacé le Liban d'une intervention dans le sud du pays destinée à en chasser le Hezbollah. Le secrétaire général du parti chiite Hassan Nasrallah s'est dit, le 18 juillet dernier, prêt à toute éventualité sur le front. 

 

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