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Face aux fortes chaleurs, le préfet du Puy-de-Dôme échange avec les professionnels de santé

Le mercure affiche 35 degrés au pic de ce lundi 29 juillet. Le préfet du Puy-de-Dôme Joël Mathurin a activé le niveau 3 "alerte canicule" du plan de gestion sanitaire des vagues de chaleur.

Il détaille : "Ce niveau d’alerte permet de faire une veille de la crise, de prendre des mesures dans les établissements de santé, les centres sociaux et les entreprises. Les mairies doivent également activer leur plan canicule, et passent en revue le registre des personnes vulnérables afin de les accompagner."

"Penser à boire plus que d'habitude"

Le préfet, accompagné de la député de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme Delphine Lingemannn, a visité le Centre de Réception et de Régulation des appels (CRRA) du SAMU à Clermont-Ferrand sous une chaleur écrasante. Ils ont rejoint les professionnels de santé pour échanger avec eux sur les mesures mises en place. Les enfants, les personnes âgées et les plus isolées sont au centre des préoccupations durant ces jours de chaleur. Daniel Pic, chef du Samu du CHU de Clermont-Ferrand, fait ses recommandations : "Il faut penser à boire plus que d’habitude, de l’eau, et pas des sodas, à température ambiante. Attention cependant à ne pas sur-hydrater les plus fragiles, ce qui pourrait causer un déséquilibre les jours d’après. Il faut aussi éviter les activités sportives en extérieur entre 11 heures et 17 heures. "

Lors de leur visite du Centre de Réception et de Régulation des appels (CRRA), situé au CHU de Clermont-Ferrand, ce lundi 29 juillet, le préfet et la député de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme Delphine Lingemannn ont asisté à la présentation de la toute nouvelle structure, le SAS (service d'accès aux soins). Inauguré en avril 2024, « son rôle est de réguler l’accès à la médecine générale », explique Daniel Pic, chef de service du SAMU.

Quels sont les défis à relever pour la nouvelle directrice générale du CHU ?

Concrètement, lorsqu’un patient présente un problème de santé pour lequel son médecin traitant n’a pas été en mesure de le prendre en charge ou de l’orienter, il peut appeler le 15. Lors de cet échange avec un professionnel de santé, ce dernier évaluera les besoins du patient. S’il y a un caractère d’urgence, la prise en charge sera immédiate. "Notre priorité est de ne pas passer à côté d’une urgence vitale", poursuit Daniel Pic.

En revanche, s’il n’y a pas de caractère urgent, le SAS prendra le relais, afin d’orienter le patient vers des services de soins adaptés à sa situation, entre 24 et 48 heures après l’appel. Le SAS constitue donc un service de médecine générale, ouvert les jours ouvrés de 8 heures à 20 heures, ainsi que le samedi matin. Service qui couvre tout le département et permet de trier les appels et de désengorger le Centre de réception et de régulation des appels. Daniel Pic conclut : "Cela nous permet de protéger nos urgences tout en proposant des soins adaptés à nos patients."

Marie-Camille Chauvet

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