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1,1 million d'euros pour le pont de Richardet, liaison entre Marcillat-en-Combraille et Pionsat

Lors d’une visite du chantier, vendredi 26 juillet, pour la reconstruction du pont de Richardet sur la départementale 1089 entre Marcillat-en-Combraille (Allier) et Pionsat (Puy-de-Dôme), le président du conseil départemental de l'Allier, Claude Riboulet, a pris la parole pour expliquer que cet investissement de plus de 1,1 million d'euros est cofinancé avec l’État à hauteur de 50 % environ dans le cadre de la dotation de soutien à l’investissement des départements.

La voie élargie d'un mètre

De son côté, le sous-préfet de Montluçon, Jean-Marc Giraud, a précisé que "la sécurisation des ponts est aussi une nécessité de l’État même pour des routes départementales. Et dans l’Allier, l’État s’y engage". "Cette aide précieuse a permis d’accélérer le processus de reconstruction de ce pont", a salué Claude Riboulet.

La réfection du pont de Richardet devenait indispensable pour la sécurité des usagers. En moyenne 1.500 véhicules empruntent quotidiennement cet axe, dont 10 % de poids lourds et engins agricoles. Une réfection n’était pas suffisante. Il a donc été envisagé une démolition du pont à structure mixte, construit en pierres et poutres métalliques, pour une reconstruction en béton coulé afin d’assurer une fiabilité pour une centaine d’années.

De plus, cette portion de route était accidentogène. Il est donc prévu d’élargir la voie d’un mètre et améliorer la courbe située rive droite du pont qui enjambe le ruisseau le Bouron.

Suite aux nombreuses intempéries de ce printemps, le chantier a pris du retard. "Le cheminement du ruisseau était prévu dans des buses pendant les travaux, mais après deux submersions, il a fallu changer de stratégie", précise Ali Hzami, maître d’œuvre du projet. "Il a donc été envisagé un basculement du ruisseau avec un batardeau, ce qui a entraîné un coulage des piles du pont l’une après l’autre et non plus en simultané, les fondations de chaque pile se situant en dessous du niveau du ruisseau."

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Des poutres de vingt-quatre tonnes

La dernière pile venait d’être coulée le matin même de la visite. Pour la suite du chantier, il est prévu la pose des poutres préfabriquées de vingt-quatre tonnes l’une, pour le 6 août à l’aide de grue ayant une capacité de 250 tonnes tout en évitant les lignes électriques situées au-dessus de la route départementale.

À partir du 13 août, les entreprises attaqueront les remblais d’accès, l’enrobé, l’installation des glissières de sécurité. Un passage spécifique et sécurisé pour les piétons sera également mis en place sur le pont. La réouverture ne devrait se faire que fin septembre, après vérification de la capacité de l’ouvrage qui doit supporter une charge de 120 tonnes.

Durant toute la période des travaux, il a été tenu compte de l’environnement pour conserver une qualité de l’eau irréprochable, et également de la sécurité sur le chantier par rapport à la ligne électrique située au-dessus de la route avec l’installation d’une caméra laser de façon à stopper tous les engins qui pourraient s’en rapprocher encourant ainsi le risque d’électrocution.

Enfin, la faune n’a pas été oubliée. Le futur pont disposera de banquettes surélevées permettant aux petits animaux de traverser en toute sécurité et conserver ainsi une diversité faunistique autour du lieu. 

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