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Vidéoprotection : les premières caméras ont été installées à Tulle pour dissuader les fauteurs de troubles

Vidéoprotection : les premières caméras ont été installées à Tulle pour dissuader les fauteurs de troubles

Les deux premières caméras de vidéoprotection sur la trentaine prévues ont été posées récemment place Maschat à Tulle. Pour la Ville, c’est important, on parle bien de vidéoprotection.

Elles ont été posées discrètement il y a une quinzaine de jours aux abords de la Cité de l’accordéon et des patrimoines, place Maschat. C’est le début du déploiement des caméras de vidéoprotection qui vont équiper la ville de Tulle.

Au total, une trentaine de caméras seront installées. Trois secteurs ont été priorisés : le Trech, Brigouleix et les quais, et la gare. Plus tard, ce sont les entrées de ville qui seront concernées. 

Pas avant plusieurs mois 

Ce déploiement devrait prendre plusieurs mois. Pas sûr que cela soit achevé à la fin de l’année. « C’est en raison de problèmes techniques en fonction de l’endroit où les caméras doivent être installées, informe Michel Bouyou, adjoint à la tranquillité publique et au commerce. Il faut nécessairement une alimentation en électricité, mais aussi de la fibre numérique pour la transmission des images sur les points d’enregistrement ».

Des petits travaux seront donc souvent nécessaires pour la pose des caméras par des entreprises spécialisées. En outre, il s’agit de les positionner aux endroits stratégiques, en concertation avec le référent sûreté de la Police nationale. Bref, aucune date n’est avancée pour l’achèvement des installations.

On se souvient qu’il y avait eu débat, y compris au sein même du conseil municipal, sur le recours à la vidéo, avec des avis opposés. Une majorité s’était toutefois dégagée pour approuver le déploiement de ces caméras ; d’autant plus, comme le rappellent les adjoints Jacques Spindler et Michel Bouyou et la cheffe du service sécurité, Zouiaha Yemeloun, « qu’il ne s’agit pas de vidéosurveillance, mais bel et bien de vidéoprotection ».

Avant tout dissuader 

La différence : pas de centre de supervision avec des agents qui « surveillent » les rues de la cité en direct sur écran.  « Avec la vidéoprotection, les images des caméras sont extraites et utilisées seulement si des délits sont commis », rappelle Zouiaha Yemeloun.

« Et tout le monde n’a pas accès aux images. Seules la police municipale et la police nationale y ont accès et encore, seulement sur une réquisition judiciaire du procureur », insiste Michel Bouyou. À savoir aussi que les images enregistrées par ces caméras sont « écrasées » au bout de 30 jours.

Pour Jacques Spindler, premier adjoint, il s’agit en priorité de dissuader les fauteurs de troubles. « On ne peut pas dire que la délinquance soit forte à Tulle, nous sommes confrontés plutôt à des incivilités. L’idée première est de les prévenir en dissuadant. Ensuite, bien sûr, en cas de délit, cela peut être une aide pour la résolution des délits, rien à voir avec une surveillance permanente ».

« Il s’agit de garantir une vie apaisée pour tout le monde », insiste encore Jean-Luc Capelli, directeur adjoint des services de la Ville. Il faudra un peu de temps pour juger de l’utilité de ces caméras. Zouiaha Yemeloun fait valoir que « dans les parkings tullistes où des caméras sont installées, les incivilités sont quasiment inexistantes ». C’est une indication.

Arnaud Besnard

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