La hausse de la location du centre aqualudique de la Loue, à Saint-Victor, lissée sur trois ans

La location des bassins du centre aqualudique de la Loue, à Saint-Victor (Allier) sera bien de 100 € l’heure pour les associations de loisirs, mais en 2026. L’accord a été trouvé lors d’une réunion organisée par Montluçon Communauté, vendredi 26 juillet.

La hausse du tarif de location des bassins de la Loue sera finalement lissée sur trois ans. C’est le compromis qui a été trouvé, vendredi 26 juillet, à l’issue d’une réunion entre Montluçon Communauté et les associations de loisirs utilisatrices du centre aqualudique de Saint-Victor.

70 € à la rentrée, 84 € en 2025, 100 € en 2026

"On passera de 56 € actuellement à 70 € à la rentrée, puis à 84 € en septembre 2025 et 100 € en 2026", détaille Thierry Penthier, vice-président en charge des sports. "Montluçon Communauté prendra en charge la différence" pour les saisons 2024/2025, et 2025/2026, précise l’élu.

Un avenant à la délégation de service public devrait être signé en septembre entre la collectivité et Récréa, qui gère l’équipement.

Les associations avaient appris la hausse en juin

L’accord fait suite à une vive opposition mêlée d’inquiétudes des associations de loisirs, qui avaient pris connaissance, en juin dernier, d’un passage à 100 € du tarif de location horaire pour la rentrée 2024. Trop tard pour prévenir les adhérents et trop lourd financièrement, argumentaient-elles.

L’association Vitamines a même décidé de mettre fin à ses activités "piscine" et cherche une structure privée pour reprendre l’aquabike et l’aquagym. Elle remet en plus en cause les nouveaux créneaux inadaptés à leurs ateliers, a-t-elle expliqué dans un courrier aux adhérents, début juillet.

Nouvelle tarification inscrite à la DSP signée en janvier

La nouvelle tarification était inscrite à la DSP (délégation de service public) renouvelée au 1er janvier dernier. "C’est un document de plus de cent pages, sans compter les annexes, et je m’étais plutôt penché sur les tarifs d’entrée. Effectivement, j’aurais dû regarder plus précisément les créneaux et tarifs pour les associations", reconnaît Thierry Penthier. 

"Le chemin a été tortueux, mais on y est arrivé. Chaque partie a ses contraintes, et il faut les prendre en compte. Il fallait que la location augmente, notamment pour compenser la hausse des charges."

Joël Allaire, pour la Retraite Sportive, qui s’est fait le porte-parole des associations, est satisfait. "Montluçon Communauté a reconnu ses maladresses. Maintenant, il faut faire un effort de recrutement pour que le prix baisse pour les adhérents. On peut travailler à trente dans le bassin, et on y est dix-huit."

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