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Natation: Londres, Rio, Tokyo, Florent Manaudou se remémore ses trois médailles olympiques

Natation: Londres, Rio, Tokyo, Florent Manaudou se remémore ses trois médailles olympiques

A propos de ses adversaires, Manaudou a estimé: "Je pense que j'ai plus confiance en moi que les autres ont confiance en eux car c'est ma quatrième et que je n'ai plus rien, entre guillement, à aller chercher en plus."

"Mais je suis très content de pouvoir aborder ces jeux avec le smile. Cela fait 30 ans que je nage donc pouvoir voir ces gens qui acclament les sportifs français pendant les Jeux je trouve ça incroyable. (Jeudi soir), je vais bien dormir et (vendredi) il y en aura une de plus."

. Londres-2012, l'or inattendu

Vendredi 3 août 2012, 21h15 à Londres, ligne d'eau N.7, Florent Manaudou, 21 ans, est surtout connu comme le petit frère de Laure. Porté par le collectif exceptionnel des Bleus, il déjoue tous les pronostics en s'emparant avec maestria de l'or sur 50 m libre.

Auteur comme à son habitude d'un départ exceptionnel, il parvient à résister jusqu'au bout à la meute. Avec un chrono de 21 sec 34, il devance l'Américain Cullen Jones, 2e en 21.54, et le Brésilien Cesar Cielo, le tenant du titre, 3e en 21.59.

"La première à Londres, c'était la surprise pour le grand public. J'avais l'envie de la gagner comme à chaque fois, c'est normal. Je n'étais pas favori du tout, c'était une médaille un peu plus inattendue que les deux autres, mais ce n'était pas forcément celle qui était la plus forte en émotions."

. Rio-2016, les regrets

Depuis le début de la compétition, les Bleus sont loin des podiums. Ils se sont même perdus dans des querelles entre nageurs et avec leur encadrement.

Quelques jours avant la finale du 50 m, ils perdent le titre du relais 4x100 m libre, malgré la présence de Manaudou. Les Tricolores sont battus par des Américains nettement plus forts et revanchards. Sur le podium, médaille autour du cou, ils affichent des mines d'enterrement, résumant parfaitement l'ambiance qui règnent dans l'équipe.

Fort de ses trois titres de champion du monde en 2015, Manaudou se présente en fin de compétition sur sa distance fétiche en tant que favori, avec la lourde charge de sauveur d'une équipe à la dérive.

Mais il perd son titre olympique du 50 m libre, battu par le vétéran américain Anthony Ervin pour un centième, et se contente de la médaille d'argent.

"Rio, ça a été la médaille la plus compliquée. Même si c'est une médaille olympique, je ne l'ai pas du tout savourée. Quand on veut gagner et qu'on fait deuxième à un centième de seconde, c'est toujours un peu compliqué. Donc celle-ci était difficile à avaler."

. Tokyo-2021, pari réussi

Après trois années passées hors des bassins, à jouer au handball avec la réserve d'Aix-en-Provence, Florent Manaudou décide de se rejeter à l'eau.

Ligne d'eau N.5, il ne parvient pas à suivre le départ hors normes de l'Américain Caeleb Dressel, parti rafler sa quatrième médaille d'or de la semaine.

Mais si l'argent de Rio avait un goût de regret, celui de Tokyo a la saveur de l'or: le Français réussit son pari en décrochant la deuxième place après s'être éloigné des bassins jusqu'au printemps 2019.

"La médaille d'argent à Tokyo, c'était sûrement la plus belle parce qu'il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées. Il y a eu un arrêt, un retour. Les six mois avant les Jeux ont été un peu compliqués, donc il y a eu un beau rebond. Je suis très fier d'avoir pu rebondir comme ça, et d'avoir pu aller chercher une troisième médaille consécutive."

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