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JO Paris 2024 : Madeleine Malonga perd au premier tour, Audrey Tcheumeo rigole

Est-ce que le sport est manichéen ? Tout va bien quand on gagne ? Tout va mal quand on perd ? En tout cas, les victoires et les médailles permettent de cacher sous le tapis de vieilles histoires de famille, celles, taboues, qu’il ne faut surtout pas évoquer au repas dominical. Jusqu’à présent, on se goinfrait à la table du judo français : une à deux médailles par jour. Et on se pourléchait les babines avant le dessert de ce soir (deux titres attendus avec Romane Dicko et Teddy Riner).

Mais, des assiettes ont volé hier. Vice-championne olympique en titre, Madeleine Malonga, 30 ans, s’est faite incruster sur le tapis dès son premier combat. Surprise ? Pas vraiment… Même si cela ne doit être en aucun cas une excuse, la championne du monde 2019 n’a pas préparé ces Jeux à la maison de la meilleure des façons… « La course à la sélection olympique a été horrible, vraiment horrible, sanglotait-elle en zone mixte hier. J’ai vraiment passé les pires moments ».

« Jeux (en) volés »

En cause ? Le duel fratricide avec Tcheuméo, vice-championne du monde 2023. La Fédération française a mis un temps fou avant de choisir sa -78 kg pour les Jeux. La sélection est tombée début avril. Et, une semaine avant le début des Jeux, « Tchoumi » se fendait d’un long message sur les réseaux sociaux : « Jeux (en) volés ».

Même si elle ne l’avouera sans doute jamais, la diatribe, soutenue par des milliers de sportifs, a touché « Mado ». Qui n’a pas réussi à donner tort à sa concurrente… Et mit sur la table – alors qu’on passait un bon repas – le dossier de la gestion de la concurrence dans le judo français. Dans le même temps, Audrey Tcheuméo postait sur Instagram une photo d’elle en rigolant. Ambiance, ambiance…

Kevin CaoKevin.cao@centrefrance.com

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