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Jacques Martel, le carillonneur de Bergues, en visite à Souvigny

Le 29e festival des troubadours et saltimbanques a accueilli, ce lundi 5 août, un invité spécial : Jacques Martel, le carillonneur de Bergues (Nord), une ville rendue célèbre par le film de Dany Boon, “Bienvenue chez les ch’tis”.

Avec Les Baladins du Groenberg

" Jean-Pierre Laronde me parle depuis longtemps de la foire médiévale de Souvigny et, de retour d’un rassemblement à Selongey (Côte d’Or), j’ai saisi l’occasion. C’est un ami de longue date. Nous sommes tous deux administrateurs de la fédération française des fêtes et spectacles historiques, qui a tenu un congrès à Souvigny en 2010, mais je découvre cette fête médiévale. J’aime beaucoup le Moyen Âge, il a un côté imaginaire qui fait rêver, même si ce n’était pas une période facile ", explique-t-il."Mon association, Les Baladins du Groenberg, organise un certain nombre de spectacles historiques à Bergues, comme les Déambulations berguoises fin avril. Notre période de prédilection est le XVIe siècle, l’âge d’or en Flandre", poursuit l’ancien adjoint au maire de cette petite ville au nord du Nord.

S’il n’a pas joué le carillon de Bergues dont il est officiellement titulaire depuis novembre 1999 dans “Bienvenue chez les Ch’tis (c’est le carillonneur de Douai qui joue dans le film), Jacques Martel, en tant qu’élu, a reçu la demande de tournage de Dany Boon. "Dany Boon voulait faire un film de promotion de sa région du Nord-Pas-de-Calais et son grand-oncle, Adalbert Carrière, était le carillonneur de Bergues auquel j’ai succédé. Ce film a été une opportunité extraordinaire. Pour Bergues, il y a un avant et un après “Bienvenue chez les Ch’tis”. Le summum, c’était en 2008 (année de sortie du film), c’était de la folie », rappelle-t-il, évoquant de bons moments avec Kad Merad sur le tournage."Tous les ans, il y a des reportages sur Bergues. Son carillon de 50 cloches (dont la plus grosse pèse une tonne et demie) sur quatre octaves est devenu sa carte postale sonore", poursuit Jacques Martel.

Sur un clavier cyclopéen

"Si je n’étais pas en congé, je serais en train de jouer aujourd’hui (lundi) à 11 heures. Je joue pour le marché, pour les veilles de fête. Mais il faut s’entraîner au moins une fois par semaine, car c’est un jeu très physique. Le carillon est un instrument de musique à clavier coup de poing, actionné par une sorte de clavier cyclopéen", confiait-il avant de reprendre la route ce mardi, avec un crochet prévu par Guédelon.

 

Pascal Larcher

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