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Wall Street se redresse après la frayeur de la veille

Wall Street se redresse après la frayeur de la veille

Après avoir accusé leur pire séance en deux ans, l'indice Dow Jones et le S&P 500 gagnaient respectivement 0,72% et 0,83%. Le Nasdaq montait de 0,46% alors que l'indice dominé par la technologie est tombé en zone de correction.

Les taux obligataires remontaient à 3,82% contre 3,78% pour ceux à dix ans.

La veille, ils avaient fortement chuté en raison des craintes de perspectives de récession aux États-Unis après la publication vendredi de chiffres de l'emploi plus mauvais qu'attendu.

Le Dow Jones avait cédé 2,60% à 38.703,27 points. Le Nasdaq, au plus bas depuis mai, avait lâché 3,43% à 16.200,08 points. Le S&P 500 avait rendu 3,00% à 5.186,33 points.

Important facteur dans la stabilisation des marchés mardi, le yen cessait de s'apprécier, à 144,48 yens pour un dollar vers 13H40 GMT contre 144,18 la veille.

Les turbulences de lundi, qui ont fait plonger le Nikkei à Tokyo de 12,4%, s'expliquent aussi par les mouvements de fonds qui sont sortis des actions pour couvrir les placements faits avec des yens empruntés à taux bas ("carry trade").

Mais depuis que la Banque du Japon a ouvert la porte à un relèvement des taux, la devise nippone s'est appréciée et les investisseurs sont portés à dénouer leurs positions spéculatives de "carry trade" sur le yen.

"Vu ce qu'il s'est passé sur les marchés mondiaux lundi, on peut juste observer aujourd'hui que le yen est plus faible par rapport au dollar", a noté Patrick O'Hare de Briefing.com, pour expliquer le calme revenu à Wall Street.

"La seconde observation, c'est que le Nikkei japonais est remonté de 10,2% après son crash de la veille", a-t-il ajouté.

Après la chute des vedettes de Wall Street comme Nvidia (-6,36%% lundi), Apple (-4,82%) ou Amazon (-4,10%), ces mêmes titres reprenaient de la vigueur mardi, à l'instar d'Apple (+2,02% à 13H40 GMT) ou se stabilisaient, faisant l'objet d'achats à bons comptes.

Sur le front de la macro-économie américaine, échaudés vendredi par un taux de chômage qui s'est creusé plus rapidement que prévu à 4,3%, les investisseurs ont été rassurés par un indice ISM d'activité dans les services en juillet aux États-Unis, qui ne montre pas du tout de signe d'une récession.

A la cote, le groupe d'engins de chantiers Caterpillar était recherché (+1,55%) après un bénéfice meilleur qu'attendu au deuxième trimestre même si les ventes ont baissé.

La firme de renseignements Palantir s'envolait de 7,74% alors qu'elle a relevé son objectif annuel de chiffre d'affaires à 2,74 milliards de dollars contre 2,69 milliards prévus auparavant.

Les titres du géant du VTC Uber grimpaient de 5,13% alors que son chiffre d'affaires trimestriel a atteint 10,7 milliards de dollars contre 10,57 milliards attendus.

Airbnb gagnait 2,75% avant la publication de ses résultats après la clôture.

Alphabet, la maison mère de Google, continuait dans le rouge, perdant 1,18%. Le moteur de recherche est accusé d'abus de position dominante par la justice américaine. Le géant du numérique a annoncé qu'il allait faire appel.

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