Développer la méthanisation sur le territoire : une volonté confirmée par la préfète de Région en déplacement dans l'Allier

La préfète de Région Auvergne Rhône-Alpes était en déplacement à Vallon-en-Sully (Allier), ce lundi 5 août, pour visiter une unité de méthanisation exploitée par un groupement d’agriculteurs. Un déplacement qui témoigne de la volonté de développer les énergies renouvelables sur le territoire.

Ce lundi 5 août matin, Fabienne Buccio, préfète de région Auvergne Rhône-Alpes, accompagnée de représentants de l’État, d’élus locaux ou encore de représentants de GRDF, était en déplacement dans l’Allier, à Vallon-en-Sully pour visiter une unité de méthanisation, présentée comme exemplaire, exploitée par un groupement d’agriculteurs.

L’objectif de cette opération de communication : montrer la volonté de développer les énergies renouvelables sur le territoire.

Produire du gaz vert

"Il y a encore du chemin à parcourir mais les projets de ce type sont en développement", se réjouit Fabienne Buccio. "Et on voit bien, avec un projet comme celui de Vallon-en-Sully, l’intérêt pour le monde agricole."

Christophe Mathiaud, du Gaec Mathiaud, confirme. "Avec mon frère, Fabrice, nous sommes vraiment contents que ce projet ait vu le jour." Un projet d’envergure permettant de valoriser des milliers de tonnes d’effluents d’élevage, matières agricoles et biodéchets issus d’industries agroalimentaires pour produire de l’énergie sous forme de biométhane et de l’engrais naturel.

"Nous valorisons chaque jour vingt-trois tonnes de fientes de volailles, de fumier bovin et de CIVE (culture intermédiaire à vocation énergétique, NDLR.) interculture", souligne Christophe Mathiaud qui a pu, grâce à sa nouvelle installation, réaliser sa première injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel en novembre dernier.

Un "département exemplaire"

Mais comment lui est venue l’idée d’une unité de méthanisation ? "Il y a quelques années, nous étions apporteurs de matière pour Engie. On s’est dit : pourquoi ne pas faire les choses nous-mêmes ?"

"Cela nous permet ainsi de diversifier nos revenus et de valoriser nos fumiers. De plus, les engrais coûtent une fortune. Avec cette unité, nous couvrons les deux tiers de nos besoins."

 

Un pari gagnant, donc, pour l’agriculteur… mais aussi pour le territoire comme s’en félicite Pascale Trimbach. "Le département de l’Allier se veut exemplaire en termes de parcs éoliens, de photovoltaïque et enfin d’unités de méthanisation. De quoi permettre au département de remplir parfaitement les objectifs du plan climat-air-énergie territorial 2030."

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Laura Morel