32 personnes évacuées et une autre hospitalisée après un incendie à Issoire

Le feu s'est déclaré au dernier étage d'un immeuble d'habitations, jeudi 8 août, aux alentours de 22 heures, à Issoire (Puy-de-Dôme). Une septuagénaire a été hospitalisée et l'ensemble des résidents relogés, pour certains dans un gymnase de la ville.

Le drame a été évité de peu. La nuit dernière, vers 22 heures, un incendie a éclaté dans un appartement situé au dernier étage d'un immeuble qui se trouve au 15, route de Solignat, à Issoire. La plupart des résidents étaient dans leur logement à ce moment-là. Ceux qui le pouvaient ont immédiatement quitté les lieux.

Sauvetages d'urgenceL'incendie s'est déclaré dans un logement situé au dernier étage.

Les autres ont été évacués par les sapeurs-pompiers avec la grande échelle sur l'une des façades de l'immeuble qui compte deux étages. Au même moment, de l'autre côté, les secouristes, aidés des gendarmes, ont effectué plusieurs sauvetages d'urgence. Une résidente de 70 ans, très choquée par cet événement, a été prise en charge par le Smur et transportée au centre hospitalier issoirien.

Des résidents relogés dans un gymnase

L'appartement a été entièrement détruit par les flammes. La plupart des logements sont inhabitables en raison du dégagement de fumée et de suie. Le courant a également été coupé. La majeure partie des occupants ont été relogés chez des proches. Une dizaine ont été conduits dans un gymnase de la ville équipé de lits et de sacs de couchage prêtés par la Croix Rouge. L'appartement d'où serait parti le feu a été détruit.

Les services de la municipalité ont fourni de l'eau et de la nourriture aux sinistrés qui, pour certains, ont perdu l'essentiel de leurs biens.  Au plus fort de l'opération de secours et d'extinction du feu, une quarantaine de sapeurs-pompiers des centres de Coudes, Issoire, Saint-Germain-Lembron, Cournon et Saint-Amant-Tallende étaient mobilisés. L'origine est pour l'heure indéterminée. Ce vendredi, des techniciens en identification criminelle (TIC) de Clermont-Ferrand devaient se rendre sur place afin de procéder à des investigations.

David Allignon