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Dans l'Allier, le PAL porté par une vague un peu moins forte qu'en 2023

Dans l'Allier, le PAL porté par une vague un peu moins forte qu'en 2023

Le PAL, premier site de loisirs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, reste la locomotive touristique de l’Allier. Après un début de saison un peu moins fort que 2023 - année record-, le parc, porté par la vague de sa nouvelle attraction, mais tributaire de la météo, a retrouvé des couleurs en juin et mise sur deux mois restants.

À rebours de Disneyland Paris, déserté par les touristes en plein Jeux Olympiques, le PAL connaît sa forte affluence estivale habituelle.

Mais le parc animalier et d’attractions de Saint-Pourçain-sur-Besbre, dans l'Allier, reste tributaire, comme tous les parcs de loisirs, de la météo. Et celle-ci se montre capricieuse, depuis le début de saison : les pluies récurrentes freinent les visiteurs, quand ce ne sont pas les fortes chaleurs.Fin juin, en raison des mois pluvieux d’avril et mai, le parc accusait une baisse cumulée de fréquentation de 18.000 entrées, soit -7,3 % par rapport à 2023. Le parc avait attiré un total de 754.000 visiteurs, record absolu depuis la création du parc, en 1973, avec une belle dynamique, notamment sur le début de la saison touristique.

Record de fréquentation battu en juin

 Fjord Explorer, le dernier manège du PAL, est un grand huit aquatique dernière génération.  Photo Corentin Garault Mais quand la météo va, tout va : "En juin, on pulvérise même le record historique de l’an dernier avec 84.500 entrées, soit 2,8 % de hausse de fréquentation par rapport à 2023", précise Arnaud Bennet, le PDG du PAL.

En juillet, la météo a à nouveau joué des siennes : la fréquentation était bien partie pour rivaliser avec le record de juillet 2023, mais elle termine finalement à la baisse, avec 155.000 visiteurs, soit 15.000 de moins qu’en 2023. En cause, le manque d’ensoleillement au début du mois, et "les journées de grosses chaleurs qui ont toutes freiné les visiteurs", souligne Arnaud Bennet. Il reste deux mois au parc pour inverser la tendance : "J’espère qu’août et septembre permettront de rattraper le retard cumulé de 25.000 visiteurs".

Si la canicule impacte la fréquentation, le parc reste praticable même en cas de fortes chaleurs, car "il compte des zones de rafraîchissement, ombragées, végétalisées, qui permettent de perdre plusieurs degrés", rappelle l’acteur touristique.

Fjord Explorer a fait grandir le parc

Dans la file d'attente de Fjord Explorer, le 31 juillet. Photo Corentin Garault 

Parmi ces espaces, la nouvelle zone semi-aquatique du parc : "On est tiré vers le haut par la dynamique générée par Fjord Explorer". Le parc a investi 13,5 millions d’euros dans cette nouvelle attraction aquatique. Un grand huit installé dans un décor de port scandinave, écrin naturel d’un hectare. Des maisons en bois de couleurs vives et aux toitures végétales longent les quais surplombant le lac où sont amarrés des bateaux. Un nouveau point de restauration avec ses terrasses sur pilotis permet aux visiteurs de profiter du décor et de l’arrivée spectaculaire de l’attraction.A l'arrivée de Fjord Explorer, le 31 juillet 2024. L'attraction a été construite par Mack Rides, l'entreprise du groupe Europa-Park. Photo Corentin Garault

Elle rencontre un succès considérable. On a rarement eu un accueil aussi positif. On sent qu’on a passé une étape en termes d’offres avec cette attraction, mais aussi toute la zone thématisée. Cela fait grandir le parc en termes d’image et d’attractivité.

Car ce water coaster, qui a intéressé toutes les chaînes de télévision nationales, attire, entre autres, les fans du genre, qui veulent tous essayer cette attraction dernière génération : "Un fan de manèges du genre l’a même classé sur son site devant celui de Sea World aux États-Unis. C’est une des dernières attractions au niveau international, au-dessus de ce qui se fait en Europe". Pour le constructeur, Mack Rides, l’entreprise du groupe Europa-Park, "c’est une belle vitrine, un parc américain est même venu découvrir notre attraction et a apprécié la qualité de la réalisation. Le tracé du parcours est unique au monde, très intéressant en termes de sensations". L’attraction mêle les sensations rapides d’un roller coaster (jusqu’à 76 km/h) sur un circuit aérien et les plaisirs aquatiques, tout en restant familiale, accessible dès 1,10 m.

Le PAL propose plusieurs attractions aquatiques, un plus pendant les fortes chaleurs. Ici, la vue de l'arrivée de Fjord Explorer depuis le ponton d'observation. Photo Corentin GaraultQuel nouveau public le parc vise-t-il, avec ses investissements répétés ? "Le périmètre s’élargit d’année en année à un public extérieur à la région", commente le patron du PAL, qui poursuit sa communication à Genève, pour séduire la clientèle suisse.

Forte affluence attendue autour du 15 août

Le PAL risque d’être à nouveau confronté à une affluence record, mi-août : "Pendant la période du 15 août, il faut privilégier les journées les moins ensoleillées", recommande Arnaud Bennet. "Ne surtout pas se précipiter les jours de grand beau temps". Mais excepté les week-end de l’Ascension et de la Pentecôte, "le parc n’est pas saturé", assure-t-il. "La nouvelle attraction crée une offre supplémentaire et, avec sa capacité de 850 personnes par heure, permet d’absorber de nouveaux visiteurs. Et la partie animaux est un plus, lors de fortes affluences".

Un public familial régional, mais aussi originaire d'autres régions et de Suisse, le 31 juillet 2024. Photo Corentin Garault Le pass coupe-files peut faire gagner du temps, les journées de forte affluence : ce service supplémentaire, que le parc facture 18 euros en plus du prix du billet, lui a rapporté, en 2023, 250.000 euros (sur un chiffre d’affaires de 32 millions d’euros). "On le propose pour qu’il n’y ait pas de décalage avec les autres parcs, mais on limite, car on ne veut pas que cette offre dégrade l’expérience des autres visiteurs".

Les attractions aquatiques sont très prisées, les jours de fortes chaleurs. Photo Corentin Garault 

 Ariane Bouhours

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