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Les para-triathlètes français en préparation à Vichy avant d'entrer en Seine pour les Jeux de Paris

Trois semaines après l’entraînement ouvert au public de Léon Marchand, Florent Manaudou et de leurs coéquipiers de l’équipe de France de natation, les Bleus du para-triathlon ont eu droit à leur bain de foule, ce vendredi matin, au stade aquatique de Bellerive-sur-Allier.Près de 300 personnes avaient pris place sur les gradins du bassin découvert pour assister à la séance natation des athlètes venus effectuer leur stage de préparation des Jeux paralympiques au Creps de Vichy, depuis le 29 juillet et jusqu’au 16 août. Un cadre idéal pour la délégation forte de 17 para-triathlètes et de 4 guides.« On nage tous les jeudis dans le lac d’Allier, en plus des créneaux à la piscine, on fait du vélo dans la campagne et même sur le circuit de Michelin de Ladoux, on court autour du plan d’eau… Les conditions sont idéales », apprécie Nicolas Becker, responsable de l’équipe de France de para-triathlon qui avait déjà préparé sur les bords de l’Allier les Jeux de Rio en 2016. Le chef de la délégation est le mieux placé pour apprécier les conditions d’accueil offertes au Creps, totalement rénové.

« Ce que les athlètes préfèrent, c’est la balnéo tous les soirs pour récupérer, sourit Nicolas Becker. C’est vraiment le grand luxe. » Les chambres rénovées, en pointe au niveau de l’accueil des personnes à mobilité réduite, sont également un énorme atout.

"Notre objectif est de faire mieux qu’à Tokyo (une médaille en or et une en bronze). On vise 5 médailles, dont deux titres "

« On évite toute fatigue entre les entraînements, on peut vraiment se concentrer sur nos séances. On est plus forts », résume Alexis Hanquinquant, champion paralympique en titre, porte-drapeau des Bleus et fer de lance d’une délégation de para-triathlon ambitieuse pour ses deux jours de compétition, les 1er et 2 septembre, au départ du pont Alexandre III, sur la Seine, à Paris.« Notre objectif est de faire mieux qu’à Tokyo (une médaille en or et une en bronze). On vise 5 médailles, dont deux titres », indique Nicolas Becker, qui avoue même rêver d’une meilleure moisson.

Ambitieux mais sereins

Pas de quoi troubler la sérénité de Gwladys Lemoussu, à jamais première médaillée olympique française du triple effort (para et valides confondus) avec son bronze de Rio, en 2016. « Je suis tranquille, je ne me mets pas de pression. Je compte tout faire pour ne pas avoir de regrets », assure la paratriathlète.Même état d’esprit du côté d’Alexis Hanquinquant. « Je suis très attendu, je le sais. Mais je suis prêt à répondre présent. Tous les voyants sont au vert. Je vais y aller avec un esprit conquérant », assure le champion paralympique et multiple champion du monde et d’Europe, impatient de se plonger dans la ferveur du public français lors de ces Jeux à domicile. « Je suis allé sur plusieurs compétitions à Paris. Cette ambiance, ça transcende. Il faut en profiter, c’est génial ! »

Olivier Rezel

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