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Battu chez lui par Nevers pour son deuxième match amical Aurillac a encore du pain sur la planche

Battu chez lui par Nevers pour son deuxième match amical Aurillac a encore du pain sur la planche

Après avoir posé un jalon la semaine dernière contre Périgueux, Aurillac n’a pas trop avancé dans son chemin vers la Pro D2 avec un revers mérité contre Nevers (17-32), vendredi 9 août, à Jean-Alric.

Aurillac n’a pas enchaîné sur un second succès en amical ce vendredi 9 août, battu logiquement 17-32 par Nevers. Évidemment il vaut encore mieux que ça arrive en préparation, quand on a encore du temps devant soi, que lorsque les trois coups du championnat ont sonné et qu’il s’agit d’engranger des points sur la pelouse de Jean-Alric. Enfin la pelouse… Pour celle-ci, on repassera tant le côté paillasson râpé faisait de la peine (et un peu honte) et n’augurait rien de bon pour le début de saison.

"On était trop stérile, trop triste"

Le contenu du match en lui-même ne soulèvera pas non plus un enthousiasme débordant, pour l’heure. La faute à un premier acte très loin des attentes et un certain manque d’engagement et de caractère, en partie corrigé sur le second acte.

« Sur l’état d’esprit en première période on était trop stérile, trop triste sans prise d’initiatives. On était trop gentil. On a été des gamins et on a vu la différence en seconde période où là il y avait des adultes », pointait Roméo Gontinéac, au sujet du rendu global de l’équipe qui était mené 5-17 à la pause, avec seulement un essai marqué sur un de ses rares ballons, mais aussi une équipe régulièrement sur le reculoir, qui a subi le jeu en place de Nevers et a manqué de réelle révolte.

Un Stade bien trop tendre et naïf en première période

L’essai de Rodgers au quart d’heure de jeu, en force après une touche captée dans les 22 mètres neversois et un bon maul, n’allait pas avoir de suite, pour des Cantaliens pâles et puni de leur naïveté par Jaminet, Rocher et Noah.

David Delarue a illustré la meilleure entame du second acte, avec un essai sur une péanlité vite jouée à la main.

Il y a eu un autre visage, avec un autre XV en seconde période. Un match où enfin le Stade a mis de la révolte, de l’avancée, du cœur aussi, dans le sillage de Masterson, notamment, et avec un essai de Delarue en filou qui jouait vite une pénalité. Mais si ce sursaut d’engagement devait mener à un « succès 12-10 » sur la seconde période, Aurillac a montré qu’il lui fallait encore se régler avec trop de ballons perdus.

« On marque deux essais mais on doit en marquer plus. On avait envie de mettre plus d’envie, plus d’énergie, mais sur des moments importants on a perdu des possessions dans leurs 22 mètres, sur des mêlées ou des touches, notamment »

Le demi de mêlée parlait cependant d’un meilleur état d’esprit en seconde « parce qu’on est un groupe, qu’on est chez nous et qu’on voulait gagner ce match », et il voulait ne pas se mettre la tête au fond du seau car « on est encore en phase de rodage, on a pas mal de nouveaux joueurs, notamment derrière ».

« Il faut que chacun prenne ses marques et ça ne se fait pas en seulement six-sept semaines, mais je ne m’inquiète pas, ça va venir. Il faut qu’on travaille, qu’on communique plus », prolongeait le numéro 9.

Le caractère des Bleus adoucit la note

« On est conscient qu’on a beaucoup de jeunes mais on a vu la différence de niveau sur la première période, notamment sur l’état d’esprit. Il ne faut pas qu’on accepte trop facilement de se faire marcher dessus. On a préféré le caractère des Bleus (la deuxième équipe N.D.L.R) qui ont montré un peu plus de révolte, de réactivité, même si on a fait des fautes techniques, ou de stratégie. Ça on va le régler. Mais on ne peut pas être une équipe pâle », ajoutait Roméo Gontinéac.Passif et trop tendre en première période, Aurillac avait déjà cédé trois fois à la pause.

De cette révolte du second acte est né un dernier essai, par Puyo, sur maul et après touche. Pour adoucir la douloureuse. Mais le match d’hier n’a pas permis d’avancer aussi vite que ce que le Stade aurait souhaité. Il lui reste trois semaines, avec une opposition plus sérieuse encore, contre Montpellier, pour être prêt pour recevoir Angoulême. Un match contre le SAXV qui sera le vrai juge de paix pour évaluer la qualité de la préparation cantalienne. 

Texte : Jean-Paul Cohade Photos : William Duran

Aurillac 17 - Nevers 32

Aurillac (Stade Jean-Alric).?Nevers bat Aurillac 32 à 17 (mi-temps 5-22). Temps beau et chaud. Pelouse en très mauvais état. Spectateurs : 1.000 environ. Arbitre : M. Hernandez. Les points.?Aurillac : 3 essais Rodgers (17e), Delarue (44e), Puyo (72e)?; 1 transformation Abzhandadze (73e). Nevers : 4 essais D. Jaminet (20e), Rocher (28e), Noah (40e), Jules-Rosette (62e)?; 2 pénalités Reynolds (6e), Le Bourhis (47e) ?; 3 transformations Reynolds (20e, 29e), Le Bourhis (63e) . Aurillac.?Equipe 1 « Rouge » : Condamine?; Van Rensburg, Martin, Manuofetoa, Papunashvili?; (o) Seunes, (m) Alania?; Tison (cap.), Huurman, Burduli?; Perrin, Rolland?; Karthvelishvili, Loughnane, Rodgers. Entrés en jeu : Khonelidze, Slamani, De Jong, Talalua. Equipe 2 « Bleue » : Papunashvili, Yabaki, Bastard, Talalua, Van Rensburg?; (o) Abzhandadze, (m) Delarue (cap.)?; Nonkontwana, Oudard, Gbizié?; Moala, Masterson?; Welsch, Nioradze, Mchelidze. Entrés en jeu : Puyo, Cambon, Agostini, Salvan, Seunes.

Nevers.?XV de départ : Jaminet?; Rocher, Derrieux (cap.), Pommelet, Mathiron?; (o) Reynolds, (m) Bouyssou?; Zazadze, Noah, Bastide?; Polutele, Vignolles?; Ikahehigi, Maiau, Kitutu. Entrés en jeu : Tufele, Mataradze, Ma’afu, Jules-Rosette, Pkhakadze, Mudariki, Gabriel, Lindor, Plataret, Kazubek, Tuituba, Tarel, Le Bourhis, Mayo, Walisoliso, Wasserman, Deleuze.

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