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JO Paris 2024 : Les Bleus du basket peuvent-ils battre Team USA ? Nos journalistes ne sont pas d'accord

Oui pour Raphaël Coquel

Une finale olympique à la maison, avec un capital confiance gonflé à bloc, après deux récentes sorties ultra-convaincantes face aux deux finalistes (Canada et Allemagne) de la dernière Coupe du monde : on voit mal un meilleur moment pour réaliser l’exploit que le basket français attend depuis des décennies. Les footeux ont eu leur 12 juillet 1998, les basketteurs tricolores peuvent avoir leur 10 août 2024.Et si la France a perdu ses trois finales olympiques contre les États-Unis (1948, 2000 et 2020), elle a prouvé, ces dernières années, qu’elle pouvait rivaliser avec la meilleure nation mondiale. Les Bleus l’ont battue en quart de finale du Mondial 2019 et lors de la phase de poule des Jeux de Tokyo en 2021.Si les États-Unis alignent cet été leur plus belle « Dream Team », depuis la version originelle (celle de 1992, à Barcelone), ils ont montré des failles et été proches de prendre la porte en demi-finale contre la Serbie, qui n’a craqué que dans le money-time, jeudi soir. Si elle n’est pas parvenue à ses fins, la sélection de Nikola Jokic a, malgré tout, livré des indices sur le plan de jeu à adopter pour titiller les Américains : ralentir le tempo, limiter le jeu de transition adverse (sans quoi les USA deviennent injouables) et, évidemment, défendre fort. Et ça, les Bleus savent faire depuis qu’ils ont rejoint Paris.

 

Non pour Romain Léger

Les Américains ont remporté les quatre derniers titres olympiques, ils alignent une équipe de folie, composée de douze superstars NBA. En plus, ils ont du mental, comme ils l’ont montré en demi-finale, jeudi soir, en renversant la Serbie dans le dernier quart-temps : il faut quand même être sacrément optimiste, voire un peu rêveur, pour imaginer l’équipe de France victorieuse, ce soir, à Bercy. D’autant que personne ne donnait cher de la peau des Bleus il y a encore de cela une petite semaine, après une préparation inquiétante et un premier tour très, très laborieux. Un seul joueur de l’équipe de France aurait-il sa place dans la rotation de la « Dream Team » ? La réponse est non. Wemby en aurait le potentiel, mais seulement le potentiel.Alors certes, les règles FIBA et l’arbitrage typé européen peuvent lisser un peu les valeurs, certes le basket ne se résume pas à un empilage de vedettes, mais la puissance de feu américaine reste sans équivalent. Steph Curry et Devin Booker peuvent dégainer de partout, Joel Embiid, même conspué, fait des ravages dans les raquettes, et on ne vous parle pas des deux légendes, LeBron James et Kevin Durant, toujours au sommet du jeu. Un coup d’œil vers le reste de l’équipe, constellée de All Stars (Tatum, Haliburton, Edwards, Davis…) termine de planter le décor !Bien sûr, on rêverait de voir Nico Batum et ses copains avec l’or autour du cou, mais il y a plus que l’Everest à gravir… 

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