Le festival Lumières d’été revient pour sa 3e édition, et s’élargit à plusieurs villes du Cantal

Depuis le 13 juillet, le festival lumières d’été illumine les 7 villes cantaliennes qui l’hébergent. À l’origine, un groupe d’amis qui souhaite « créer un festival de haut niveau, avec des intervenants réputés, mais accessible à tous ». Cette idée un peu farfelue, au départ, voit le jour il y a trois ans, lors de sa première édition, sous le tutorat de Patrice Cros et Claude Legrand, les deux co-présidents. Cette année, le festival, qui vise à se pérenniser, connaît une grande nouveauté.Ce sont 7 villes, Murat, Vabres, Coren, Védrines-Saint-Loup, Garabit, Alleuze et Saint-Flour qui reçoivent l’évènement, pour « un moment de convivialité » explique Patrice Cros. Le festival est un rendez-vous hors du temps, inclassable, expliquent les deux hommes,

Chaque rencontre est une lumière d’été 

Au programme, des expositions, des concerts, des projections de film, des conférences, ou des soirées qui condensent tous ces arts ensemble, pour créer « une soirée unique » affirment Claude Legrand. L’objectif, réunir un public hétérogène, avisé, ou non, et le confronter, en présence de spécialistes ou d’artiste de renom, à la culture de l’art. La fin août sera ainsi rythmée par ces soirées à thème, dans les quatre coins du Cantal ; prochain rendez-vous, mercredi 21 août, à Alleuze, à partir de 20 heures, à la salle du pôle culturel. Le festival lumières d’été présentera « L’or du Cantal : le patrimoine dans tous ses états », une conférence sur l’Odyssée du patrimoine auvergnat, les vieilles églises, les fermes rustiques, et, évidemment, le viaduc de Garabit.

Des invités de marque

La fête se prolonge le lendemain, jeudi 22 août, lors d’une soirée cinéma, concert et littérature. Après un casse-croûte convivial, s’en suivra un échange avec l’écrivain aventurier Morgan Segui auteur du livre “Cinq jours au Timor… ou comment survivre à une terrible chute au cœur de la jungle Timorienne”. Toujours sous le signe de l’aventure, le film  “Le Buron” sera projeté, en présence de son réalisateur, Léo Pons. La soirée se terminera sur un dialogue inédit avec GianMarco Parodi auteur Italien et Léo Pons, cinéaste cantalien. Pour cette soirée pluri-artistique, il faudra se rendre à la halle de Murat, à 19 h 30. Les places, disponibles à partir de 5 euros, sont déjà en vente, sur la billetterie en ligne.

Vendredi 23 août, c’est la musique et uniquement la musique qui sera mise à l’honneur, Soucieux de plaire au plus grand nombre, les organisateurs ont prévu : « une soirée incroyable sous le signe de l’aventure et de la musique du plus classique au plus débridé ». Le concert, qui débutera à 19 h 30, à la halle de Murat, promet une épopée musicale, avec au programme, de la musique classique, du rock, ou encore du jazz manouche. Les soirées à l’instar de celle-ci, le festival en organise une poignée d’autre, jusqu’au 21 septembre, avec l’été, s’éteindra aussi le festival.Les deux co-présidents du festival se réjouissent cette année encore du soutien, de plus en plus important des acteurs locaux. La ville de Murat, le conseil départemental, la communauté de communes et les villages qui accueillent le festival permettent ainsi de pérenniser et de développer l’évènement. 

Anthony Valour