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SENEGO : Les employés accusent Sidy Mbacké de manœuvres pour licenciements massifs

Depuis plusieurs mois, les employés de SENEGO vivent sous la menace constante de perdre leur emploi. Réunis au sein du Syndicat des Professionnels de l'Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS), ils ont décidé de faire face à la presse ce lundi pour dénoncer les agissements de leur patron, Sidy Mbacke. Celui-ci les menace de licenciement s’ils refusent de signer des contrats de prestation antidatés, les plaçant ainsi dans une situation précaire.

Le conflit entre les employés et la direction de SENEGO remonte à 2023. À l’époque, les employés, après 8 ans de service, avaient dénoncé l'absence de contrats de travail à durée indéterminée, une situation contraire à leurs droits. Suite à une médiation de l'inspection du travail, un protocole d’accord avait été signé. L'employeur s'était alors engagé à régulariser les contrats, à respecter le code de la presse et celui du travail, et à affilier les employés à une Institution de Prévoyance Maladie (IPM). Des engagements incluant également la régularisation des primes de transport, les primes d’ancienneté, et les rappels de congés.

Cependant, ces promesses n’ont jamais été tenues. Pire, six mois plus tard, les employés ont reçu de nouveaux contrats de prestation antidatés, avec les mêmes conditions que celles qu'ils avaient subies durant les huit dernières années. Ce qu’ils ont refusé de signer, car disent-ils ce contrat souffre d’une valeur juridique.

Ainsi, le 12 août dernier, Sidy Mbacke a menacé certains de considérer comme démissionnaires les employés, s’ils ne signaient pas ces contrats de prestation avant le lundi 19 août. Face à cette forfaiture et violation de droit, les employés de SENEGO s’insurgent contre la stratégie de leur employeur pour procéder à des licenciements massifs.

« Nous nous insurgeons contre l’attitude de notre employeur, Sidy Mbacke, qui utilise cette stratégie pour licencier de nombreux employés », ont-ils déclaré lors de la conférence de presse. Ils en appellent désormais à l’intervention des autorités compétentes. « Nous interpellons notre ministre de tutelle, Alioune Sall, et le ministre du Travail Yankoba Dieme afin qu’ils viennent à notre secours. Nos droits sont bafoués et la profession de journaliste est piétinée », ont-ils conclu avec amertume.

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