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Que faisait Camille Jedrzejewski, médaillée d'argent aux JO de Paris, dans le Cantal ?

Le 3 août dernier, du côté du Centre national de tir de Châteauroux, Camille Jedrzejewski est devenue, à 22 ans, vice-championne olympique de tir au pistolet à 25 mètres. La mairie de Pailherols a organisé, vendredi 16 août, une cérémonie en l’honneur de l’athlète, dont les parents possèdent une résidence secondaire dans la commune et où elle vient en vacances régulièrement.

Vous êtes originaire de Picardie. Vous avez commencé votre sport à Noyon, dans l’Oise. Vous vous entraînez à Bordeaux. Quel rapport avec le Cantal ?

Mes parents y possèdent une résidence secondaire et du plus loin qu’il m’en souvienne, j’ai passé à Pailherols la majorité de mes vacances. C’est un endroit que j’aime beaucoup, pour le cadre, la qualité de l’air, les grands espaces et la gentillesse des habitants.

Comment avez-vous découvert le tir ?

J’ai commencé par le pentathlon moderne avec ma grande sœur à l’âge de 9 ans. Ayant une appétence particulière pour le tir, j’ai choisi à 15 ans d’arrêter le pentathlon en club, pour intégrer le pôle France de tir au pistolet, à Bordeaux. Très rapidement, je me suis spécialisée et j’ai pu intégrer l’équipe de France, être accompagnée puis obtenir mes premiers résultats encourageants.

À 22 ans, vous avez montré votre capacité à faire abstraction des perturbations extérieures et offrir le premier podium au tir français aux Jeux de Paris. N’avez-vous pas eu trop de pression à participer à des Jeux olympiques à la maison ?

À aucun moment, je ne me suis sentie en perte de moyens, en perte de force, juste l’enjeu qui pèse sur les épaules et l’enjeu était magnifique. Il me suffisait d’apprécier le moment, c’est aussi un plaisir. Je me suis inclinée sur un tir d’égalité face à la Coréenne. Mais je suis ravie et très fière de ma médaille d’argent. Je pense que je n’ai jamais été aussi près de l’or olympique. Quant à la pression, elle fait partie d’une vie d’athlète et je l’assume sans problème.

Vous êtes policière de profession. Comment conciliez-vous votre métier et votre vie d’athlète de haut niveau ?

J’appartiens à la direction générale de la police nationale sur Paris, je suis détachée à 100 %, pour suivre mes entraînements qui reprendront en octobre. En gros, mon rôle va être de continuer à partager l’esprit olympique au sein de la police nationale. Je vais aussi faire beaucoup de rencontres police-population, à des fins de communication sur l’image de la police nationale et aussi de recrutement.

Avez-vous eu le temps de profiter des Jeux comme spectatrice ?

Carrément, je suis montée à Paris après la compétition et je suis allée trois fois au club France et j’ai été très bien accueillie par le public. 

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