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Charli XCX, Beyoncé, Lil Nas X… Les artistes affichent leur soutien à Kamala Harris

Le mois dernier, Joe Biden annonçait qu’il allait passer le flambeau à Kamala Harris pour l’investiture démocrate, se retirant ainsi de la course présidentielle. Une sage décision qu’une myriade d’artistes s’est empressée d’applaudir, au lendemain du 21 juillet – apportant leur soutien à l’ancienne vice-présidente, désormais installée sur un siège qu’elle gardait en ligne de mire depuis 2020. Lock in lil bro!” (Verrouille-le, petit frère !), a d’ailleurs écrit Lil Nas X à ce propos, encourageant Kamala Harris à ne pas faiblir dans un match politique qui s’annonce épineux.

Dans une publication postée sur Instagram le même jour, John Legend s’est quant à lui dit “prêt à travailler pour aider à unifier la coalition pro-démocratie afin de rejeter le projet autoritaire et oppressif de Trump 2025”. Et de renchérir, visiblement convaincu : Elle est prête pour ce combat, et je suis ravi de l’aider de toutes les manières possibles.”

Olivia Rodrigo a elle aussi affiché son soutien à la politicienne, en republiant l’une de ses vidéos de campagne à propos du droit à l’avortement et de l’importance des soins de santé reproductive. Moby, pour sa part, s’est dit tellement enthousiaste à l’idée que Trump, raciste et misogyne, perde face à une femme noire, dans une publication postée sur X dans la foulée de l’annonce du retrait de Biden.

“Kamala is brat”

Certain·es appelaient même de leurs vœux ce tournant politique, à l’instar de Cardi B. Avant même qu’il soit question que le président des États-Unis laisse sa place, la rappeuse new-yorkaise avait fait part de sa petite amertume quant à ce dernier : J’ai l’impression que c’était très égoïste de la part de Biden… de continuer à se présenter à la présidence. […] Ils auraient dû passer le flambeau à Kamala”, déplorait-elle dans un live qui regroupait ses abonné·es. Et d’abonder : C’était le moment idéal pour elle.” Droit dans le mille.

Lizzo, pour sa part, s’est occupée du cas des détracteur·rices de l’ancienne procureure, leur rappelant que le rôle du vice-président est de rester en retrait et de soutenir le président pendant qu’il fait tout ce qui est en son pouvoir”. Manière de balayer les critiques accusant la démocrate de n’avoir “rien fait” lors de son précédent mandat.

Même Charli XCX y est allée de sa petite phrase, lâchant un “Kamala IS brat” retentissant sur X (une allusion à son dernier album), propulsant d’un coup d’un seul la popularité de la politicienne auprès des internautes (et la production de mèmes, d’ailleurs).

Une campagne lancée en grande pompe

Quelques jours plus tard, le 25 juillet, Harris lançait sa campagne avec une première vidéo partagée sur les réseaux sociaux – images qu’elle avait accompagnées de Freedom, morceau de Beyoncé et Kendrick Lamar. Et ce, après avoir obtenu l’autorisation préalable de la chanteuse américaine (et son soutien implicite, donc).

Trump, de son côté, ne s’est pas encombré des mêmes convenances, pompant à loisir le titre Run Boy Run de Woodkid. Sans son feu vert, et sans même saisir le sens de la chanson d’ailleurs, qualifiée par son auteur d’hymne LGBT+”… Ironie du sort ou totale bêtise du principal intéressé, c’est selon.

Toujours est-il que cette vague de soutien à Kamala Harris ne s’arrête pas là : le rappeur Quavo a même fait le déplacement pour se rendre au premier meeting de la campagne de la candidate, lequel se tenait à Atlanta, le 31 juillet. Si vous n’avez jamais voté auparavant, assurez-vous de sortir et de voter maintenant, car c’est le vrai vote !”, avait-il lancé d’un ton conquérant, face aux sympathisant·es démocrates.

La semaine suivante, le 7 août, c’était le groupe d’indie folk Bon Iver qui offrait un concert aux militant·es lors de la venue de l’ancienne vice-présidente dans le Wisconsin – où le groupe a été fondé.

Cet élan de soutien se mesure également dans les sondages : la candidate démocrate devancerait Donald Trump de 2,4 points en moyenne, glanant ainsi 46,8 % d’intentions de vote, selon des chiffres avancés par le journal Le Temps. Le camp démocrate n’a plus qu’à faire bloc jusqu’au 5 novembre prochain, date où les électeur·rices américain·es se rendront aux urnes.

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