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La rentrée très attendue de Laurent Wauquiez au mont Mézenc, ce dimanche

Même décor mais autre ambiance. L’ascension du mont Mézenc qui marque chaque année la rentrée politique de Laurent Wauquiez prendra ce dimanche une autre dimension.

Sa ligne : un pacte législatif mais pas de coalition ou de participation

« On met les petits plats dans les grands pour que tout soit parfait, cette année c’est un peu spécial », glisse un proche à l’heure des préparatifs du côté de la commune des Estables. Depuis 2019 et la débâcle des Européennes, le rendez-vous se résumait pour le président de la Région Auvergne Rhône-Alpes à une montée en petit comité.

Revenu cette fois en première ligne à la faveur d’une dissolution surprise, le désormais patron des députés de la Droite républicaine (ex-LR) entend bien marquer les esprits « chez lui » sur le toit de la Haute-Loire et s’afficher comme une alternative politique crédible avec pour objectif non dissimulé : la prochaine présidentielle. Dimanche, on devrait retrouver à ses côtés Bruno Retailleau mais aussi une grande partie de ses 45 collègues députés pour offrir l’image d’une droite unie et rassemblée après des semaines de guerres intestines et le départ vers le RN d’Éric Ciotti.

À l’Elysée vendredi

Dans ce costume de leader de la Droite républicaine, Laurent Wauquiez prône l’indépendance refusant toute coalition gouvernementale, dans un contexte instable alors qu’un gouvernement aux contours inconnus doit se former. Et ce alors que plusieurs personnalités de sa propre famille plaident pour une participation… Vendredi, l’ancien maire du Puy sera reçu à l’Elysée par Emmanuel Macron dans le cadre d’une série d’échanges, pour réaffirmer sans doute sa position : un pacte législatif pour faire passer des textes à l’assemblée mais pas plus. Deux jours plus tard, pour la montée du Mézenc, l’heure sera à l’union et surtout à un nouveau départ pour le président de la Région Auvergne Rhône-Alpes pour encore quelques jours. « Il sait que la tâche qui l’attend en cette rentrée est colossale », explique un élu altiligérien proche de Wauquiez. Il va devoir se poser en rassembleur et porter la voix d’une droite devenue inaudible ces derniers mois. Surtout, Laurent Wauquiez aura à redorer son image parfois écornée au niveau national face à une concurrence forte dans l’optique de 2027 avec les Edouard Philippe, Xavier Bertrand ou Gérald Darmanin. 

Christophe Darne

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