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Qui sont ces deux Thiernois qui reprennent l'auberge du Roc Blanc à Sainte-Agathe ?

Après le départ de Frédérique Lods en janvier dernier, l’auberge du Roc Blanc de Sainte-Agathe restait désespérément vide. Mais depuis deux semaines, elle a rouvert ses portes grâce à deux Thiernois, Thomas et Ophélie Emery. Les deux repreneurs sont motivés et heureux de reprendre cette institution et souhaitent y rester sur le long terme.

Qui êtes-vous, quel est votre parcours ?

Ophélie Emery : J’ai fait un CAP en vente alimentaire, j’ai travaillé dans la grande distribution jusqu’en 2017. Puis je suis partie dans l’animation pour TDM. Il fallait être deux pour reprendre et quand monsieur m’a dit "j’ai envie de me mettre à mon compte", je lui ai dit "je te suis" !Thomas Emery : J’ai fait un apprentissage dans un restaurant gastronomique, puis j’ai travaillé dans des restaurants traditionnels avant de travailler pendant 13 ans à Patapain, puis avec les 30 ans, on se dit "tiens, pourquoi pas être patron" et je me suis lancé ici.

Qu’est ce qui vous a plu dans l’auberge ?

On connaissait déjà, on était déjà venu manger quand c’était l’ancienne gérante, et quand elle a fermé on trouvait ça dommage, sachant qu’il n’y a rien d’autre à Sainte-Agathe. On s’est dit pourquoi pas se lancer dans l’aventure ! On a trouvé les contacts sur internet.

C’est une affaire qui est bien pour se lancer, c’est déjà tout équipé.

Que voulez-vous proposer ?

Des choses simples : plat du jour et une petite carte pour qu’il y en ait pour tout le monde. On propose un poisson, une viande, du végétarien et un menu enfant. On s’est inscrit sur Too good to go pour limiter les pertes et le gaspillage et on veut développer la vente à emporter. On essaie d’aller voir des producteurs locaux pour développer une partie épicerie et on propose un dépôt de pain. Le bar reste aussi ouvert toute la journée. Et sinon on va organiser des soirées à thème, samedi 24 août ça sera aligot, mais on a une forte demande sur les grenouilles aussi.

C’est un défi pour vous ?

Oui, ça reste un endroit très compliqué à gérer. Ok on a une très belle vue mais on est sous la mairie donc il faut beaucoup travailler sur la communication pour faire venir les gens ici. C’est souvent le bouche-à-oreille qui fonctionne le mieux. Mais c’est vrai que des fois on n’en dort pas la nuit, il faut que l’argent rentre. Heureusement on a été bien accompagné, on a demandé conseil à des amis et aussi au maire qui était lui-même restaurateur. On se sent soutenu et les clients sont au rendez-vous.

C’est la première fois que vous travaillez ensemble, quel est votre ressenti ?

O.E. : Franchement j’appréhendais un peu mais finalement ça va. C’est tout nouveau, même si ça fait déjà 13 ans qu’on est ensemble.

Les influenceurs auvergnats, la recette du succès ?

T.E : Il y a quelques petites prises de bec pendant le service mais ça s’arrange vite. Et puis la restauration est tellement prenante qu’on ne se verrait plus si on ne travaillait pas ensemble. C’est une nouvelle étape dans la vie.

Propos recueillis par Roman Routault

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