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On a testé pour vous le tir à l'arc à Verneuil-en-Bourbonnais

Avant de commencer à tirer à l’arc, je dois déjà identifier mon œil directeur. L’œil directeur, c’est celui qui restera ouvert lorsque je vais viser. Pour ce faire, Jean-Pierre, le formateur, m’invite à former un trou avec mes mains en les plaçant l’une sur l’autre et à le regarder dans les yeux à travers cette fente. Grâce à cette technique, Jean-Pierre a observé que c’est mon œil droit qui était aligné dans l’axe de son regard. Par conséquent, c’est avec ce dernier que je dois viser.

Prochaine étape : m’équiper avec un accessoire qui protégera mon avant-bras dans le cas où la corde frotterait sur celui-ci. Afin d’éviter de me faire mal aux doigts sur la corde au moment de bander l’arc, je décide aussi d’utiliser un protège-doigts.

Jean-Pierre me confie un arc, adapté pour les droitiers, mais aussi pour les archers qui visent avec l’œil droit. Je peux désormais m’avancer en face de la première cible. Elle est située dix mètres plus loin devant moi, de quoi limiter la difficulté pour commencer.

Les astuces du formateur

Le premier conseil de Jean-Pierre est de se placer sur le côté, les pieds alignés aux épaules et le pied droit légèrement avancé vers l’avant. Ensuite, je dois placer mon index, mon majeur et mon annulaire quelques centimètres en dessous de l’endroit où l’encoche de la flèche et rencontre la corde. Le bras gauche bien tendu vers l’avant, ma main droite vient tirer la corde jusqu’au point où le bout de mon index vient effleurer le coin droit de ma bouche. Avant de relâcher la corde, je dois m’assurer que le bout métallique de la flèche est bien aligné avec le rond central jaune de la cible.

Premiers succès

Je décoche ma première flèche et je suis agréablement surpris de découvrir qu’elle s’est plantée dans la zone rouge, non loin du centre. Mes tirs s’enchaînent et je prends confiance. Une, deux, et puis trois flèches s’enfoncent dans la partie jaune de la cible. Ça y est, Jean-Pierre peut augmenter la difficulté.

Me voici maintenant devant une cible à quinze mètres. Les premiers essais sont concluants. Jean-Pierre corrige ma posture et mes tirs se rapprochent du centre. Je commence à réfléchir à un surnom pour moi avec ce talent caché, pourquoi pas Aubin des bois??

Le plaisir continu et pour la dernière étape de cette session, un nouveau challenge se propose à moi, cette fois-ci une cible placée à vingt mètres. Maintenant, il faut anticiper la trajectoire de la flèche à certains moments. L’exercice devient plus compliqué, mais la motivation est toujours là. Après de nombreux tirs, la séance se termine. Il me semble avoir convaincu Jean-Pierre. La chance du débutant peut être?? 

 

Aubin de Mareschal

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