Pari gagné pour le premier casse-croûte géant des commerçants de la rue Saint-Genès, à Clermont-Ferrand
Une odeur alléchante émanait de la rue Saint-Genès à Clermont-Ferrand, ce samedi 24 août dès 11 heures... Devant la boucherie Durif, petits et grands étaient rassemblés autour des foccacias et tiramisus maisons. Un menu vendu au prix de 15 euros, qui pouvait être accompagné d'un verre de vin de la Cave du barbu, venue en voisin à l'événement. Aux manettes : Lucas, le boucher, Loïc, le caviste, et Anthony, l'instagrammeur et cuisinier amateur.
Le caviste explique l'origine du projet : "Anthony venait boire à ma cave et il me préparait à manger. On a donc voulu, avec Lucas aussi, de la boucherie Durif, proposer cet événement, pour nous rassembler, nous, commerçants locaux. Anthony avait beaucoup d'abonnés sur Instagram et son compte fonctionnait bien donc on l'a posté dessus". Les trois amis ont "reçu 70 réservations et prévu 160 sandwichs", raconte Lucas.Steack, pesto rouge, sauce façon stracciatella et salade composaient les focaccias. © Francis Campagnoni
Des locaux venus nombreuxDans la file d'attente, les groupes d'amis et les familles sont nombreux. Sadia est venue avec sa fille et ses trois petits-enfants : "J'ai vu l'événement sur les réseaux sociaux et étant habitante de Clermont-Ferrand, je me suis dit que cela pouvait être sympathique donc on a réservé une table".
Les voisins aussi sont venus en nombre, comme ces restaurateurs de la place de la Victoire, située quelques mètres plus loin : "On est venu voir ce que les autres restaurateurs faisaient de bien, avant de commencer notre service".
Promouvoir l'artisanat local, c'est aussi l'idée de ce casse-croûte géant, et Colette l'a bien compris. Avec son amie Fatma, la résidente du quartier a vu l'affiche de l'événement, dans la boucherie Durif, où elle se rend souvent. "Il fait beau, on en profite pour sortir et faire profiter les commerces locaux", témoigne Colette.Le caviste Loïc proposait plusieurs vins, au verre ou à la bouteille. © Francis Campagnoni
"Esprit guinguette avant tout"Alors que Jacques Brel résonne sur les enceintes, le restaurateur Lucas résume bien l'esprit de l'événement : "On se prend pas la tête, c'est l'esprit guingette avant tout. On a même sorti le béret."
Un franc succès pour ce premier casse-croûte géant donc, qui pourrait bien être "de retour l'année prochaine", confie le caviste.
Anna Pimpaud