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Santé publique au Niger : les soins à moitié prix à compter de septembre

«Le niveau actuel des tarifs des soins de santé dans les formations sanitaires publiques est très disparate et constitue une entrave majeure pour l'accessibilité aux soins de la population», a déclaré le 22 août le Conseil des ministres du Niger.

Les autorités nigériennes ont fait part, par le biais d'un communiqué, de leur décision de réduire de 50% les tarifs des soins dans toutes les structures publiques, et ce, à partir de septembre.

«Cette décision fixe les tarifs des prestations dans toutes les formations publiques de santé dans l'optique de l'harmonisation et la réduction des coûts applicables à tous les niveaux de la pyramide des soins, à savoir les cases de santé, les centres de santé intégrés, les hôpitaux de district, les hôpitaux régionaux, les centres de la mère et de l'enfant, les hôpitaux nationaux et les hôpitaux de référence», a fait savoir le gouvernement.

La réduction en question s'applique aux consultations curatives, aux mises en observation des malades, aux hospitalisations, aux examens de laboratoire, aux examens d'imagerie et aux actes médicaux chirurgicaux.

Une question de justice sociale

Avec l'adoption de cette réforme, le gouvernement, d'après le journal News Aniamey, réaffirme son engagement pour la justice sociale et la réduction des inégalités en santé. Les mesures visent à alléger le fardeau financier des ménages, notamment en zones rurales, et à améliorer l'accès aux services de santé essentiels.

Ces changements représentent un tournant important pour le système de santé nigérien, en offrant une couverture plus équitable et en renforçant le bien-être des citoyens. En réduisant de 50% les coûts des soins, le gouvernement s'attaque aux obstacles financiers qui ont longtemps restreint l'accès aux soins pour de nombreux Nigériens.

Cette initiative illustre l'engagement du Niger envers une plus grande justice sociale et une meilleure équité, surtout pour les populations rurales, relate la même source.

Parmi les réformes adoptées, la gratuité des accouchements marque une avancée majeure pour la santé maternelle et néonatale dans un pays où les taux de mortalité restent préoccupants. En outre, les patients nécessitant une dialyse ne devront plus payer le forfait de 150 000 francs CFA (environ 229 euros), ce qui rendra ce traitement essentiel plus accessible pour les personnes souffrant d'insuffisance rénale chronique.

De nombreux pays africains ont investi dans la santé maternelle par le biais de politiques d'exemption pour les soins obstétricaux, notamment le Rwanda, la Tanzanie, le Ghana, le Kenya, le Mali et le Sénégal, selon les ministères de la Santé des pays en question et les rapports de l'OMS.

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