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Une journée en colonie de vacances, près d'Issoire ça ressemble à...

Elle permet à certains de s’extraire d’un quotidien difficile. À d’autres, d’occuper les longs mois d’été. Quelques-uns n’ont pas choisi de venir en colo ; parce qu’ils sont placés en foyer, ou que les membres de leur famille ne peuvent pas les garder. "C’est ma grand-mère qui m’a inscrit, confie Anselme, 14 ans. Au début, je ne voulais pas trop y aller, mais maintenant que j’y suis, je suis content", reconnaît-il. D’où qu’ils viennent, et quelle que soit leur histoire, tous se retrouvent à partager, dix jours durant, un même quotidien. Et les rencontres, les souvenirs qui se créent dans ce domaine de plusieurs hectares, restent gravés pour la vie.

Quand on arrive à Volca’, c’est toujours un peu difficile de repartir. C’est vraiment très familial

confie Anna, directrice de séjour de Volca’Sancy, à Murat-le-Quaire.

9 h 30

Le réveil est difficile ce matin pour les onze ados du groupe cani-sports. Après huit jours de colo, la fatigue commence à se faire sentir. Aurélie, emmitouflée dans son sweat à capuche rose, se frotte les yeux. Il faut dire que "la nuit en bivouac n’est pas celle où ils dorment le plus", s’amuse Anna. Mais à la vue des chiens de Jean-François, les yeux commencent à pétiller. Cashmire, Polaire et les autres toutous se laissent volontiers câliner, pendant que le musher explique l‘activité de la matinée : le cani-biathlon.L’objectif : parcourir un petit trajet en cani-rando, franchir le slalom en courant, puis atteindre les cinq cibles avec la carabine laser. "Allez, on s’équipe, et c’est parti !" alpague-t-il.

11 h 30

"C’était incroyable", souffle Dorian. Après l’effort, le réconfort : les grands ont droit à un temps libre avant le déjeuner. L’occasion pour certains de faire une petite sieste ou une partie de ping-pong, sous l’œil attentif d’Ange, l’animateur. Kiara, Thaïs, Kim et leurs copines en profitent pour inscrire au feutre des petits mots sur de vieux t-shirts, en souvenir de la colo. Après ces quelques jours passés ensemble, on s’échange numéros de portable et réseaux sociaux, pour rester en contact.

12 h 30

"Tu manges à notre table ?" demande Malik, 15 ans. Les 33 ados et 49 enfants répartis sur les différents séjours se retrouvent au réfectoire, pour le repas du midi. Au menu : friand au fromage en entrée, poulet et carottes pour le plat, et glace vanille-fraise en dessert.

14 h 30

Pour les plus petits, une visite de la chèvrerie était au programme l’après-midi. Pour les plus petits, âgés de 6 à 8 ans, il est l’heure de se rendre à la chèvrerie des Monts Dore. Mais l’hôtesse a quelques minutes de retard. Ni une ni deux, Adrian et Louise, les jeunes animateurs, doivent faire preuve d’imagination pour occuper les enfants autour d’un jeu improvisé, avant d’aller donner le biberon à Volga, Valse, Vanille et aux autres chevreaux. "En fait, tu n’es pas venu à la chèvrerie pour les enfants, mais pour toi !" lance Louise à Adrian, qui s’extasie devant les animaux.

 

19 h 30

Après le repas du soir, c’est l’heure de la veillée. Pour compenser le bivouac de la veille, les ados passeront la soirée autour d’un jeu musical plus calme, ce soir. Non sans hâte d’être au lendemain pour la boum, qui clôture traditionnellement le séjour.

23 h 00

C’est le retour au calme. Les enfants vont progressivement se coucher. Mais pour les animateurs, la journée n’est pas terminée : il faut débriefer les activités du jour, et préparer celles du lendemain. Ceux qui ont encore un peu d’énergie n’hésitent pas à profiter d’une petite collation et à décompresser, avant de filer sous la couette et de recharger les batteries pour une nouvelle journée, le lendemain.

Elora Mazzini

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