« Je vois un psy », les confessions d’Emi Martinez
Le gardien de but argentin est devenu une figure emblématique du football mondial en raison de ses performances exceptionnelles lors des séances de tirs au but. Le vainqueur de la Coupe du monde 2022, qui a récemment ajouté un deuxième titre de Copa América à son impressionnant curriculum vitae, a partagé ses connaissances sur les rituels et les pratiques qui ont contribué à sa remarquable réussite.
Parmi les aspects inhabituels de la routine de Martinez, il y a son attachement aux ours en peluche, qu’il garde sur ses protège-tibias. Ces peluches ont été offertes par sa femme avant la Coupe du monde, accompagnées d’un message sincère : « Tu vas ramener la coupe d’or à la maison ».
Ce témoignage personnel est devenu une source d’inspiration pour Martinez, qui veille désormais à ce que les ours en peluche soient toujours avec lui. Il porte une photo de ces ours en peluche sur ses protège-tibias à chaque match, une pratique qu’il considère comme essentielle à son rituel d’avant-match. Ce n’est là qu’une des nombreuses superstitions auxquelles il adhère, au même titre que le pilates et le yoga deux jours avant un match, la prière et la consultation de son psychologue.
Martinez et le yoga
Dans une interview accordée au Telegraph, Martinez a parlé de ses superstitions : « Je garde toujours une photo des ours en peluche sur mes protège-tibias. Je les garde avec moi partout où je vais. Je garde la même routine : Je m’assure de faire du pilates et du yoga deux jours avant, je prie avant les matchs et j’ai des réunions avec mon psychologue ».
Selon Martinez, il a toujours excellé dans les situations de penalty, un talent qu’il attribue à la fois à ses capacités naturelles et à une préparation assidue. « J’ai toujours été un bon tireur de penalty depuis mon plus jeune âge », explique-t-il. « Je crois que je n’ai perdu qu’une seule séance de tirs au but dans toute ma carrière. Je pense toujours que je vais en sauver deux ou trois dans une séance de tirs au but. Lorsque vous jouez 90 minutes et qu’il s’agit d’une séance de tirs au but, la pression est complètement différente. Parfois, il faut avoir un peu de chance, mais pour moi, travailler, lire les attaquants, c’est quelque chose qui vient de l’intérieur ».
« Je ne dépasse pas les limites »
Bien que Martinez soit adoré par ses fans, il est souvent critiqué pour ses frasques sur le terrain et ses célébrations excentriques qui visent à énerver ses rivaux. Cependant, pour sa défense, le portier a déclaré : « C’est quelque chose qui peut arriver, l’adrénaline monte et parfois vous ne pouvez pas la contrôler. Je ne le cherche pas, ça vient tout seul. Les gens qui pensent que je suis un frimeur sont probablement ceux qui ne me connaissent pas. Je suis un homme normal, un père de famille.
« Je ne m’excuse pas. Je ne jure pas, je n’insulte personne. J’essaie juste d’aider mon équipe, c’est tout. Je ne dépasse pas les limites, je ne le fais jamais. J’essaie toujours de rester stable. Quand il s’agit de gagner, je fais tout ce que je peux pour gagner le match. La seule chose que je veux, c’est le meilleur pour mon club et mon pays. C’est tout ce qui m’importe.