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Michael Jeremiasz compte sur les Jeux paralympiques pour "changer l’image du parasport dans la société"

Huit ans après avoir été le porte-drapeau de la délégation française à Rio, que vous procure cette nouvelle responsabilité ?

Je suis à nouveau très heureux, d’autant plus que je fais partie de ceux qui y croient et qui ont travaillé depuis le premier jour pour que ce projet unique se réalise. Si je m’investis dans ce projet, c’est pour participer à changer l’image du parasport dans la société.

Ces Jeux paralympiques peuvent-ils servir de tremplin au parasport ?

Bien sûr. Il y a un intérêt croissant pour ces Jeux, que cela soit de la part du public ou des médias. On a également la chance de surfer sur les JO. Enfin, l’État a massivement investi auprès des différentes fédérations pour cette olympiade. J’espère que cela continuera après le 15 septembre.

La présidente du Comité paralympique et sportif français, Marie-Amélie Le Fur, ambitionne 20 médailles d’or tricolores. Est-ce réalisable ou utopique ?

C’est ambitieux, mais réalisable. Ces Jeux sont très ouverts, on a des chances de médailles dans plusieurs disciplines : Alexis Hanquinquant (triathlon), Alex Portal (natation), Alexandra Saint-Pierre (tennis de table), entre autres...

Pensez-vous que les Jeux paralympiques souffrent du fait de débuter après les JO ?

Je ne sais pas, je ne crois pas qu’il y ait de modèle idéal. Je pense que la coupure qui a d’abord fait l’effet d’une gueule de bois a permis au public, aux volontaires et aux médias de se reposer. On a la chance de pouvoir surfer sur les JO qui nous servent aussi de crash-test au niveau des infrastructures. Mais c’est vrai que dans un monde idéal, j’aimerais qu’un jour, les Jeux paralympiques puissent fonctionner en autonomie, une année différente de celle des Jeux olympiques...

David Allias

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