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Renvoi au 9 janvier du procès pour violences conjugales de l'animateur Stéphane Plaza

Le procès de l'animateur vedette de télévision et agent immobilier Stéphane Plaza, qui devait comparaître mercredi 28 août devant le tribunal judiciaire de Paris pour des violences sur deux anciennes compagnes, a finalement été renvoyé au 9 janvier prochain après des heures d'examens procéduraux.

Stéphane Plaza, 54 ans, ne s'est pas présenté à l'audience, contrairement aux deux plaignantes, en raison, selon ses avocats, de "fragilités psychologiques".

Le tribunal a ordonné que Stéphane Plaza soit présent à l'audience de renvoi et a demandé une contre-expertise psychiatrique pour évaluer son état de santé. L'expert désigné par le tribunal devra rendre son rapport le 18 décembre. Selon un certificat médical, cité à l'audience et datant du 22 août, l'animateur souffre "d'angoisses massives, d'idées noires et de troubles du sommeil". D'après le praticien qui l'a examiné, une "hospitalisation en milieu protégé serait une option favorable".

Les avocats dénoncent des "mesures dilatoires"

Dès le début de l'audience, les conseils de Stéphane Plaza, Mes Hélène Plumet et Carlo Alberto Brusa, ont défendu deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) portant l'une sur les conditions dans lesquelles leur client a été renvoyé devant le tribunal et l'autre sur la constitutionnalité de la notion d'incapacité totale de travail (ITT).

Stéphane Plaza est poursuivi pour des "violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin" entre août 2018 et avril 2022 sur l'une de ses anciennes compagnes, ainsi que pour des "violences habituelles psychologiques par concubin" sur une autre femme entre décembre 2021 et septembre 2022.

Après en avoir délibéré pendant un peu plus de deux heures, le tribunal a décidé de ne pas transmettre ces QPC à la Cour de cassation - ce qui aurait signifié un renvoi sine die du procès - estimant qu'elles étaient "dépourvues de caractère sérieux".

Les avocats des deux plaignantes, Mes Benjamin Chouai et Clotilde Lepetit, ont dénoncé les "mesures dilatoires" de la défense pour empêcher le procès. 

"L'objet de ces QPC est que le procès ne se tienne pas", s'est notamment insurgé Me Chouai. "Il n'y a rien de sérieux dans ces QPC", a estimé de son côté le procureur. Me Plumet a assuré que son client souhaitait comparaître mais a soutenu qu'il a été "fragilisé" par le "lynchage médiatique" dont il aurait été l'objet. Me Chouai a dénoncé "le manque de courage" du prévenu. 

Avec AFP

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