Ligue 2 : le Clermont Foot reçoit le Paris FC, coleader, pour une affiche déjà alléchante
Il le dit, et on ne peut que le croire sincère, Sébastien Bichard, au moment où ses troupes s’apprêtent à fouler pour la deuxième fois de la saison, la pelouse du Montpied : « Je me répète mais pour moi, tous les matchs sont des affiches et des matchs très intéressants à jouer. »
Pour autant, le portrait que brosse le coach clermontois de l’adversaire du soir, est des plus laudateurs : « Le PFC, ça ne fait pas deux matchs (victoire à Caen puis contre Dunkerque cette saison) qu’ils sont très bons, ça fait bientôt une année complète, puisqu’ils ont fait une excellente saison, l’année dernière. Ils ont été à deux doigts de monter en première division (éliminés au premier tour de barrage par Rodez) et aujourd’hui, ils sont dans la continuité. Avec un groupe qui se connaît, beaucoup de qualité, de ressources aussi, puisqu’ils n’ont pas qu’un onze de base et avec un staff qui bosse très bien. »
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Déjà alléchant, vu sous cet angle, le rendez-vous de ce soir (20 heures), l’est donc aussi sous celui du bon début de saison (un nul et un succès à l’extérieur) du CF63.
Le CF63, bien évidemment la priorité des préoccupations du technicien clermontois, prévenant toute excitation ou enflammade déplacée :
« La seule chose qui fait qu’on est dans une dynamique aujourd’hui, plus que positive, c’est d’avoir pris des points. Ça, c’est la réalité. »
La dernière « réalité », c’est donc ce succès à Troyes, acquis après avoir mené, connu beaucoup de souffrances sur coups de pied arrêtés (15 corners concédés dont 14 en seconde période)?? « Ça, parfois, ça tient à pas grand-chose mais d’abord à un état d’esprit, à respecter ses zones, son marquage, et le faire ensemble. Donc, c’est clair, quand on sort derrière ça avec la victoire, c’est positif. »
De là à parler de succès fondateur... « On a été en capacité de faire de très bonnes choses, à nous de nous en servir et on s’en est d’ailleurs servi cette semaine, pour progresser. Je le répète et le répéterai : il faut être en capacité de faire ce qu’on a bien fait sur 95 voire 100 minutes aujourd’hui avec le temps additionnel. Et ça, ça demande de s’entraîner, de passer du temps ensemble, de vivre ces expériences aussi, parce que c’est riche, et pour moi, c’est important. Il faut savoir s’en servir d’exemple, surtout avec un groupe jeune. »
Le vécu pour aider la jeunesse. Là, tout sert à Sébastien Bichard, même un match amical de la toute fin juillet perdu (1-3) durant sa préparation, contre… le Paris FC : « Oui, ça sert. Je me suis refait plusieurs fois le match et on a aussi travaillé par rapport à ce match-là. Pas que pour le PFC mais pour que nous, on continue à progresser. C’était un match de préparation mais c’est les mêmes joueurs en face donc il y a des caractéristiques individuelles très intéressantes, de la recherche du jeu également, de la part des deux équipes donc oui, on s’en sert naturellement puisque c’est de l’expérience. Et toute expérience vécue doit nous servir. »
Jean-Philippe Béal