Conflit foncier à Tivaouane Peulh : Le collectif des enseignants impactés en guerre contre un promoteur
Le conflit foncier qui oppose les résidents de la Cité enseignants et un promoteur-habitant de Tivaouane Peulh est loin de connaître son épilogue. Depuis des années, ces habitants font face à des menaces persistantes de la part de ce promoteur en question, qui, selon eux, cherche à s'accaparer de leurs terrains. Malgré leurs démarches, le dénouement tant espéré se fait toujours attendre.
En Assemblée Générale ce samedi 31 août 2024, les membres du Collectif des Enseignants Impactés de Tivaouane Peulh ont exprimé leur indignation face à la situation. Ils dénoncent un acte qu'ils jugent inacceptable et affirment avoir exploré toutes les voies légales pour obtenir gain de cause, mais sans succès jusqu'à présent. "Nous avons habité depuis 2010. Il y a un bandit qui était un voisin à nous, qui est de 2010 à 2019, avec qui nous entretenons de bonnes relations et qui, d'un coup, s'est retourné pour s'accaparer de nos maisons. Nous avons porté plainte un peu partout et jusqu'à présent, toutes ces plaintes sont sans suite.", a expliqué Mbaye Ba, président du collectif.
Les résidents appellent les nouvelles autorités à auditer le site pour identifier clairement les responsabilités et mettre un terme à ce litige. "Pourquoi il n'y a pas d'avancement ? C'est la non-franchise, le manque de sincérité. Aussi bien ceux qui ont acheté les terrains que les autorités. Parce que nous, ce à quoi on les convie, c'est de venir, s’ils le désirent ensemble, nous allons voir ensemble qui est qui, qui a occupé, qui n'a pas occupé. Pourquoi ceux-là sont là ? Ce sont des enquêtes sérieuses. Qui ne doit pas être là n'a qu'à dégager, si c'est nous, on dégage, si ce n'est pas nous, c'est l'autre qui doit dégager. C'est aussi simple que ça.", a-t-il ajouté.
M. Ba et ses camarades ne comptent pas baisser les bras. Ils entendent mener leur combat jusqu'au bout afin d'obtenir gain de cause, tout en plaçant leur confiance dans les nouvelles autorités du pays. "Je pense que notre adversaire, son seul espoir, c'est que nous nous découragions et que nous lui laissions le terrain. Et là, c'est peine perdue. Nous ne nous découragerons jamais. Heureusement qu'il y a de nouvelles autorités et il y a des gens nouveaux dans cette imposte, et nous fondons beaucoup d'espoir sur eux.", a-t-il conclu.
Birame Khary Ndaw
Les résidents appellent les nouvelles autorités à auditer le site pour identifier clairement les responsabilités et mettre un terme à ce litige. "Pourquoi il n'y a pas d'avancement ? C'est la non-franchise, le manque de sincérité. Aussi bien ceux qui ont acheté les terrains que les autorités. Parce que nous, ce à quoi on les convie, c'est de venir, s’ils le désirent ensemble, nous allons voir ensemble qui est qui, qui a occupé, qui n'a pas occupé. Pourquoi ceux-là sont là ? Ce sont des enquêtes sérieuses. Qui ne doit pas être là n'a qu'à dégager, si c'est nous, on dégage, si ce n'est pas nous, c'est l'autre qui doit dégager. C'est aussi simple que ça.", a-t-il ajouté.
M. Ba et ses camarades ne comptent pas baisser les bras. Ils entendent mener leur combat jusqu'au bout afin d'obtenir gain de cause, tout en plaçant leur confiance dans les nouvelles autorités du pays. "Je pense que notre adversaire, son seul espoir, c'est que nous nous découragions et que nous lui laissions le terrain. Et là, c'est peine perdue. Nous ne nous découragerons jamais. Heureusement qu'il y a de nouvelles autorités et il y a des gens nouveaux dans cette imposte, et nous fondons beaucoup d'espoir sur eux.", a-t-il conclu.
Birame Khary Ndaw