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Pour la rentrée scolaire, les groupes "de besoin" expérimentés au collège Martin-Nadaud à Guéret

La première sonnerie de l’année scolaire s’apprête à retentir. Les personnels du collège Martin-Nadaud, à Guéret, s’affairent pour que tout soit prêt pour ce matin. Et tout le sera : « On est prêts, tout est sous contrôle ! », lance Françoise Connay, la principale du collège.

Malgré un été politique marqué par le flou et une rentrée sans ministre de l’Éducation nationale de plein exercice, la principale du collège Nadaud se veut rassurante. « Il y a des choses incertaines, certes, mais la rentrée est préparée », indique-t-elle. « Une rentrée, ça se prépare dès le mois de février. L’été, c’est la mise en musique », abonde Marc Duroudier, secrétaire général de la DSDEN de la Creuse (Direction de services départementaux de l’Éducation nationale).

Les groupes « de besoin » à l'expérimentation

L’an passé, après l’annonce du plan « choc des savoirs », la rentrée s’annonçait comme celle d’une transformation d’ampleur du système éducatif. Aujourd’hui, la liste des mesures a été largement allégée. Les groupes qualifiés non plus « de niveau » mais « de besoin » vont, quant à eux, bien se mettre en place en français et mathématiques dans les classes de 6e et 5e. « C’est une autre façon d’organiser le programme », indique Marc Duroudier.

« Au départ, il y a eu beaucoup de questionnements, confesse Françoise Connay. On a été vigilant, il fallait rentrer par le volet pédagogique », explique la principale du collège, rappelant « qu’il y a eu beaucoup de réunions, un accompagnement sur la durée, histoire de bien cadrer » le dispositif. « Les élèves vont tous faire le même programme », tient à rappeler le secrétaire général de la DSDEN de la Creuse. « Les enseignants se sont coordonnés pour des progressions communes », note Françoise Connay.

Mobilité à l’intérieur des groupes

« L’une des consignes fortes, c’est la mobilité à l’intérieur des groupes », affirme Marc Duroudier. Et ça tient sur la nécessité d’aligner tous les groupes. Et de trouver le bon horaire dans l’emploi du temps. « Le français et les maths, on ne va pas les mettre de 17 à 18 heures », souligne la principale du collège. Pas de casse-tête logistique, toutefois. « Tout le monde est là pour les élèves. Il y a une dynamique collective, j’ai une chouette équipe », résume Françoise Connay. Une équipe au complet, prête à accueillir les plus de 435 élèves dès aujourd’hui, dans une ambiance visiblement sereine.

Nicolas Tarrade

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