Décès de Komi

Cette semaine, nous avons appris la disparition de notre entraineur de javelot, Komi Semenou. Nous devons rendre hommage à un homme exceptionnel, un ami cher, un mentor bienveillant et un entraîneur dévoué. Sa disparition nous laisse tous dans une profonde tristesse, mais elle nous donne aussi l’occasion de nous rappeler les innombrables moments de bonheur, de passion et de partage qu’il nous a offerts.

Komi a commencé son parcours dans le monde de l’athlétisme en tant qu’athlète affilié à Saint-Ghislain et s’est passionné ensuite pour l’entrainement des jeunes au lancement du javelot.

C’est en 2012 que Komi a officiellement débuté son rôle d’entraîneur au CABW à Nivelles, armé de son brevet d’entraîneur niveau 2 ADEPS en lancers. Jamais satisfait de ses connaissances, il a poursuivi sa formation en France, dans le but d’obtenir le niveau 3. Cette soif d’apprendre et de s’améliorer n’était qu’un des nombreux traits qui le caractérisaient.

Au CABW, il a formé et encadré la plupart des lanceurs de javelot, les accompagnant avec patience et détermination sur le chemin de la réussite. Il a été un guide pour Simon, notre athlète handisport, l’accompagnant lors des grands championnats internationaux. Son influence positive s’est également étendue aux jeunes talents, et aux athlètes de disciplines combinées qu’il a guidés avec une expertise précieuse.

Malgré ses problèmes de santé et son éloignement géographique, Komi n’a jamais failli à ses engagements. Son dévouement sans faille, sa gentillesse inébranlable et son sourire accueillant ont laissé une marque indélébile dans le cœur de tous ceux qui ont eu la chance de le connaître. Son souci des autres, sa douceur, sa disponibilité, et son savoir-vivre ont fait de lui bien plus qu’un entraîneur; il était un modèle de vie, une source d’inspiration pour nous tous.

Sa mémoire vivra à travers chaque athlète qu’il a formé, et chaque sourire qu’il a suscité.

En 2012, Komi n’est pas venu seul à Nivelles, il y avait aussi son épouse Linda aux yeux enchanteurs, ses enfants, Bryan le ténébreux et Anabelle toujours pétillante. Quand ils verront encore un maillot du CABW, sur un stade, dans un journal ou quand ils regarderont l’athlétisme à la télévision, ils se souviendront des belles années qu’il a passées avec nous sur le stade à Nivelles et du bonheur qu’il y a partagé.

Repose en paix, cher Komi. Ta présence et ton sourire nous manqueront, mais ton esprit continuera de nous guider, aujourd’hui et toujours.