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Puy-de-Dôme : cette gérante qui a créé sa propre manque de cosmétiques se lance dans l'alimentaire

Au 48 de l’avenue de Thiers à Courpière, est installé le laboratoire Creabiosens. À sa tête, Laëtitia Chovelon, 44 ans. Son nom n’est pas inconnu à Thiers non plus. En 2013, elle a racheté l’institut de beauté Inaé. Avant de le déménager en 2016, avenue du Général-de-Gaulle. Elle a toujours eu une idée en tête : "trouver une manière d’apporter une identité authentique. L’été 2017, je suis partie en formation dans la Drôme pour apprendre à faire du savon saponifié à froid. J’ai tout de suite accroché. " Et depuis, elle a également suivi une formation en cosmétologie et une en réglementation.

« On ne travaille plus qu’avec nos produits »

Financement participatif, ouverture de son laboratoire… 2017 a été une année charnière pour la désormais quadragénaire. Cette même année, elle a également lancé sa propre marque Terre sensorielle.

Ce nom n’a pas été choisi au hasard. " La terre est à la fois le reflet des cosmétiques naturels mais c’est aussi une référence à notre logo, à la planète. Quant à sensorielle, c’est pour faire référence à un voyage des sens, nos produits sont très parfumés."  Depuis 2021, l’institut aussi a pris le nom de Terre sensorielle. "On ne travaille plus qu’avec nos produits. On a créé des protocoles de soins spécifiques à notre marque."

La marque cosmétiques Terre sensorielle est vendue à l'institut à ThIers.

Et au laboratoire Creabiosens, c’est la partie production de ces différents produits. "Le but est d’être une marque à part entière et de maîtriser la partie achats des matières premières, la transformation, la production et le conditionnement", explique Laëtitia Chovelon.

Entre production, marketing et développement, trois personnes travaillent au laboratoire. Ici, la partie production côté cosmétiques.Pour créer ses produits, le maître-mot est clair : travailler avec des fournisseurs français. Et plutôt locaux dans la mesure du possible. Par exemple, pour les huiles essentielles et florales, c’est la Distillerie Abiessence (Loire) qui est leur partenaire. "Terre sensorielle est une gamme axée sur le voyage. La matière première pour le soin Escale polynésienne c’est du sable de Bora-Bora. Il provient d’un fournisseur de Tahiti."Au début, Terre sensorielle, c’était une gamme corps et savons. Aujourd’hui, la société propose environ 70 références aussi bien d’hygiène, de soins visage, de soins corps et capillaires.Laëtitia Chovelon travaille actuellement sur une gamme solaire axée sur le tropical et le voyage qui devrait sortir au printemps 2025. "On va travailler avec le monoï pur et du parfum réalisé avec notre fournisseur en Polynésie."Aujourd’hui, Terre sensorielle est commercialisée dans l’institut. Les produits sont également vendus aux professionnels d’instituts et de Spa en France et en Suisse. En début d’année 2024, la marque a modifié sa charte graphique "pour créer un univers avec différentes gammes. On a créé des massages spécifiques à chacun de nos soins."Du côté du laboratoire, "on travaille pour notre marque mais aussi pour d’autres marques en tant que sous-traitant." Il accompagne une dizaine d‘entreprises dans le développement de leur identité.

Une nouvelle marque dès septembre

Cette année, Laëtitia Chovelon se lance un nouveau défi. Dès cette semaine, le laboratoire va se scinder entre une partie cosmétiques et une partie qui sera désormais réservée à l’alimentaire. "On veut développer des compositions de thé, d’épices, de confitures et de miel autour de saveurs très exotiques." Le nom de cette nouvelle marque ? Dream saveurs.

Nouveau projet de cette année : des produits alimentaires vont être commercialisés pour la première fois à la Foire au pré le 14 septembre.  

Parmi les mélanges que le public pourra découvrir, des confitures goût banane/vanille/noix de coco ou ananas/vanille/rhum. Les premières ventes seront proposées à la Foire au Pré le 14 septembre à Thiers. Par la suite, ces produits seront vendus sur les marchés et sur le site internet de Dream saveurs qui est en train d’être conçu.Questionnée sur la raison de cette nouvelle direction pour le laboratoire, Laëtitia Chovelon a une réponse claire : "L’alimentaire, c’est une partie qui me plaît beaucoup. En fin de compte, c’est le même job, on créé des recettes et on fait la production."

Lydia Reynaud

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