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Motion de censure : Diomaye dribble la menace de Benno

Que dire ? Le Président Diomaye Faye a décidé de dribbler la menace de Benno, suite à la volonté des députés de l'ancienne majorité, de déposer une motion de censure contre le Premier ministre Ousmane Sonko.
Hier, il a pris un décret pour convoquer aujourd’hui, une nouvelle session extraordinaire par le biais d’un décret rendu public hier. Le président de la République, a également saisi l’Assemblée nationale pour l’ouverture, aujourd’hui, d’une session extraordinaire.

En application de l’article 84 de la Constitution, informe le document, « l’ordre du jour de la session extraordinaire est fixé ainsi qu’il suit ». Les députés vont « prioritairement » examiner un projet de loi de règlement pour la gestion 2022, un autre visant à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la Coopération transfrontalière adoptée à Malabo, le 27 juin, rapporte le document.

Les parlementaires vont ensuite plancher sur un projet de loi consacré à la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh), avant de recevoir le Premier ministre pour sa Déclaration de politique générale. Le chef de l’Etat, a en même temps, rappelé que cette session extraordinaire sera close à l’épuisement de l’ordre du jour. Il faut rappeler également que la convocation des députés en session extraordinaire par le Président Diomaye Faye, a été faite alors que les membres du bureau de l’institution parlementaire organisaient une réunion, dont l’ordre du jour n’avait pas été rendu public.

En convoquant les députés, le Président Diomaye Faye tente-t-il de sauver son Premier ministre d’une motion de censure, annoncée par Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (Bby) ? Rien n’est sûr. Mais dans un extrait d’une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, le chef du gouvernement a soutenu, en recevant des agents de la Primature, qu’il n’y aura pas de motion de censure.

D'après le journal "Point Actu", dans la même dynamique, Ousmane Sonko n’a pas manqué de promettre que le mandat des députés prendra fin le 12 septembre. Une allusion à une probable dissolution de l’Assemblée nationale, qui ne pourra pas examiner une éventuelle motion de censure et la Déclaration de politique générale.

Aujourd’hui, la dissolution de l’Assemblée nationale est une évidence, avec l’organisation des Législatives dès le mois de décembre. Et le budget de 2025, sera voté en janvier prochain.

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