France-Belgique : menace fantôme sur Deschamps

Les ennemis de Didier Deschamps seront encore déçus. France-Belgique ne va pas précipiter la chute du sélectionneur des Bleus en place depuis l’été 2012. Quel que soit le résultat de cette rencontre de la 2e journée de la Ligue des nations, sauf naufrage apocalyptique, DD gardera la confiance de Philippe Diallo.

Le président de la Fédération française de football (FFF) a été assez explicite sur l’avenir du technicien de 55 ans, un sujet remis sur la table après le revers concédé vendredi soir devant l’Italie au Parc des Princes (1-3). « Didier est sous contrat jusqu’en 2026 donc la question n’est pas, aujourd’hui, d’actualité », a confié le dirigeant au Figaro.

La Ligue des nations comme un laboratoire

Et pour que les choses soient bien comprises, le successeur de Noël le Graët a expliqué le plan de Didier Deschamps, après un Euro 2024, là aussi objet de beaucoup de critiques visant la pauvreté du jeu de l’équipe de France, malgré une place de demi-finaliste.

« Je pense qu’il va se servir de cette Ligue des nations pour préparer notre objectif majeur : la Coupe du monde 2026. On est en train de bâtir l’équipe pour que les Bleus soient au rendez-vous aux États-Unis », poursuit Philippe Diallo, dans les colonnes du média de droite.

Clauss va passer son tour

Didier Deschamps a mis en avant cet argument pour expliquer, en partie, la fébrilité de la défense face aux Italiens contre qui Clauss et Konaté étaient titulaires, contrairement à la défense alignée à l’Euro (Koundé, Upamecano, Saliba, Hernandez).

« Si je vais dans la tranquillité, je mets les quatre de l’Euro, tranche Deschamps. Je considère que c’est le moment de donner du temps de jeu au maximum de joueurs avec ces rencontres rapprochées. »