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Prison ferme et mandat d'arrêt contre l'auteur de cambriolages violents dans le Puy-de-Dôme

Laurent l’une des victimes de cette équipe de cambrioleurs, pense à son fils qui avait 5 ans lorsque les malfaiteurs ont pénétré dans son domicile à Nébouzat, en juin 2019 :« Nous sommes rentrés à la maison, j’ai mis la clef dans la porte, j’ai ouvert. Tout, les papiers, etc, était par terre. Ma gourmette offerte par ma mère avait disparu mais… Mais c’est surtout mon fils. Il a vécu ce truc. Ça va mieux aujourd’hui mais après ça, il avait peur de dormir et que quelqu’un rentre chez nous ». Entre mai et juin 2019, deux autres habitants de Nébouzat et un quatrième à Saint-Georges-de-Mons ont été la cible de ces cambrioleurs ressortissants albanais qui opérait par équipe de deux, en quête d’argent et de bijoux. Parfois les victimes étaient absentes de le leur domicile, parfois elles ont vu surgir le voleurs n’hésitant pas à casser un volet ou une fenêtre pour s’introduire à l’intérieur.

Couteau sous la gorge

Le 1er juin 2019, vers 22 heures, une femme de 87 ans était dans son lit lorsqu’elle les a entendus. L’un des deux hommes lui a mis les mains derrière le dos, a placé un couteau sous sa gorge tandis que le second fouillait la maison espérant y trouver de l’argent. Ce jour-là, ils ont quitté les lieux avec 50 € et des bijoux de famille. Alors que l’octogénaire vit aujourd’hui dans un Ehpad, son avocat, Me Villemont, a donné de ses nouvelles : « Pour elle, il y a eu un avant et un après. Elle vivait dans la peur de rester chez elle ».Les cambrioleurs utilisaient toujours le même véhicule, une Renault mégane grise, pour commettre les vols. Un véhicule dont la plaque a été relevée par des témoins et grâce auquel les gendarmes sont remontés à l’un des suspects jugé hier en correctionnelle à Clermont-Ferrand. Absent de la barre, Köl Gjekaj, 27 ans, dont une empreinte ADN a été retrouvée dans une des résidences cambriolées, a été condamné à quatre ans de prison ferme (*) avec une interdiction définitive du territoire français. Le tribunal a émis un mandat d’arrêt contre lui.

(*) Le ministère avait requis une peine de dix-huit mois ferme.

 

Leïla Aberkane

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