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Les travaux de remise aux normes ont commencé au Centre 19000 à Tulle

Le Centre 19000. Face à la menace de fermeture qui pesait sur le Centre 19000, quai Péri, les élus avaient pris une délibération d’urgence, avant l’été, abrogée hier afin d’en revoter une plus affinée concernant les coûts d’acquisition par la collectivité de deux lots. Pour mémoire, la copropriété était menacée de liquidation suite à l’impossibilité pour le syndic de faire face aux charges en raison de la défaillance de certains propriétaires.

Comment les élus de Tulle entendent sauver le Centre 19000 de la fermeture administrative qui guette le bâtiment ?

Les copropriétaires, dont la Ville, ont choisi d’entreprendre les travaux nécessaires dans les communs. Ainsi depuis une quinzaine de jours, des entreprises s’activent afin de changer l’ascenseur, de revoir le système de sécurité-incendie et la mise aux normes électriques. La Ville va acquérir deux lots, celui de la SARL Tonic Plus pour 338.000 euros et celui de la SCI Les Cabannes pour 175.700 euros.Raphaël Chaumeil pour l’opposition (LR) a regretté que les élus n’aient pas été plus « scrupuleux » sur ce dossier. « Il y a des lièvres partout, vous réagissez tardivement et c’est un montant colossal », a-t-il dénoncé, proposant une démolition de cet équipement « emblématique d’une laideur » et qui a « défiguré la ville ».

Arrivée de la Banque populaire

« C’est le bel exemple de ce qui n’aurait pas dû être fait à Tulle », a admis le maire au regard d’une « architecture hideuse » et d’un dossier certes compliqué. Toutefois, il a répondu au procès en passivité fait par son opposant en listant les projets hélas avortés ces dernières années : un supermarché Aldi, un siège pour les PEP, le futur commissariat, un parking… « Et on ne peut pas écraser car la structure supporte un immeuble d’habitation », a rappelé Bernard Combes qui pense qu’« au final, on fera une opération indiscutable ».Les salariés du centre d’appels de la CAF, actuellement contraints au télétravail, vont pouvoir revenir. Par ailleurs, la Banque populaire fait des travaux pour s’y installer durant deux ans, le temps de refaire ses locaux de l’avenue Victor-Hugo.  « Elle va payer un loyer de 3.000 euros par mois, ça va faire rentrer de l’argent dans les caisses de la Ville et ensuite, c’est le Crédit agricole qui prendra le relais », a précisé le maire.

Laetitia Soulier

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