Une nouvelle crèche ouvrira à Aurillac en septembre 2025
Après une semaine de tournée des écoles et des crèches, le maire PS d’Aurillac a organisé une conférence de presse de rentrée, ce mercredi 11 septembre. Pierre Mathonier, pour qui « un sourire d’enfant est un moment de bonheur », a expliqué que sur 36 M€ de charges dans le budget de la municipalité, 12 M€ vont à la petite enfance et à l’éducation. « Un euro sur trois dépensé à la Ville d’Aurillac est dépensé au profit du plus jeune âge, résume-t-il. Cela souligne notre engagement. »
Les effectifs sont en très légère baisse (- 2,2 %), avec 1.399 écoliers (468 maternelles et 931 élémentaires) contre 1.431 l’an passé. Une diminution contenue, puisqu’entre 2020 et 2024, Aurillac n’a perdu que 45 écoliers (- 3,1 %), contre 406 à l’échelle du Cantal (- 4,5 %), selon les chiffres de la municipalité.
Les travaux à la Toussaint« Assurer le continuum du jeune enfant, de la crèche jusqu’au collège », est une « option stratégique », d’après le maire. D’ailleurs, les services petite enfance et éducation sont désormais dirigés par une seule et même directrice.
Les dispositifs passerelle, associant crèche et école, se trouvent donc renforcés. Belbex a d’ores et déjà sa micro-crèche, Tivoli sa petite crèche… et l’école de la Jordanne aura très bientôt sa micro-crèche, dotée de onze places. Les travaux commenceront à la Toussaint ; le bâtiment sera opérationnel pour septembre 2025 (peut-être même dès le printemps).
Le nombre de repas en haussePierre Mathonier entend « rendre la transition entre la crèche et l’école la plus douce possible ». Grâce au projet de transformation de la crèche des Camisières, avec Tivoli déjà fonctionnelle et la Jordanne ouvrant bientôt, la capacité d’Aurillac augmentera de six places en crèche.
En 2023, 158.000 repas ont été délivrés dans les écoles d’Aurillac par la Sodexo, prestataire de la Ville, contre 149.000 en 2022, selon le maire (+ 6 %). Un repas revient à 12,62 € à la municipalité… alors que les familles ne paient que 3,29 € en moyenne. « C’est aussi un choix politique », lance Pierre Mathonier.
Romain Blanc
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