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Bénévole à Paris 2024, il livre ses Jeux

Quel souvenir gardez-vous de ces jeux ?

En un mot : INOU-BLIA-BLE. L’enthousiasme et la ferveur ressentis lors de toutes les manifestations ont fait chaud au cœur. Même dans le métro, où d’habitude personne ne s’adresse à son voisin, les discussions, les félicitations ont fait du bien. Cette bonne humeur de tous les petits hommes verts (les bénévoles) a montré combien on pouvait se mobiliser en nombre et donner une belle image de notre pays.

Quelle était votre mission ?

Employé comme chauffeur sur les paralympiques, j’ai été amené à transporter des sportifs dont la Suisse quintuple médaillée d’or en para-atlhétisme Catherine Debrunner, des autorités des comités paralympiques et de nombreux personnels des équipes étrangères Ainsi, j’ai « voyagé » au Maroc, Timor, Japon, Iran, Belgique, Bahamas, Ouganda,…La communication n’a pas toujours été aisée mais les sourires, welcome ou merci ont rattrapé quelques lacunes linguistiques. Le transport entre les sites, les hôtels, les aéroports ont permis de parler de la France (“non, monsieur je ne suis pas de Paris et ce n’est pas la seule ville de France”) et d’une passion commune : le sport.

Les jeux paralympiques étaient-ils différents ?

Les personnes en situation de handicap que j’ai transportées ont montré leur formidable capacité d’adaptation comme dans les épreuves auxquelles elles participaient. Par exemple, peu d’entre elles ont accepté de s’installer dans les véhicules équipés pour leur fauteuil et préféraient monter par leurs propres moyens dans les sièges classiques.

J’ai profité de l’occasion pour découvrir certaines disciplines ; para-athlétisme, tennis fauteuil, tennis de table et para-badminton et applaudir les exploits de nos représentants. Les stades étaient magnifiques, remplis, bruyants et nos résultats à la hauteur des encouragements qu’ils suscitaient.

Un bilan ?

J’ai participé à la cérémonie d’ouverture des JO comme spectateur sur les quais de Seine, trempé mais content et je me suis retrouvé au milieu des athlètes lors de la clôture des paras au Stade de France, re-trempé et super content. Entre le Club France aux JO et mon '« taxi » aux paras, j’ai vécu une période qui va rester gravée dans ma mémoire. Je suis devenu un fan inconditionnel de Tony Estanguet qui a su fédérer un nombre de personnes incroyable autour d’une belle idée : les jeux en France.

Prêt à repartir ?

Si on me paye le billet d’avion, je vais à Los Angeles en 2028 !

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