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Coupe de France (3e tour) : Moulins-Yzeure (N3) s'impose à Châtel-Guyon (R2) et poursuit l'aventure

Une paire de fumigènes jaune et bleu, quelques feux d’artifice et une affluence notable. Le FCCG espérait une belle fête, pourquoi pas une qualification face à un “National” pour marquer encore un peu plus l’année du centenaire d’un club né en 1924. Mais le cadeau est finalement resté emballé, comme l’ambiance qui n’a jamais décollé.

Ce n’est pas faute, pourtant, d’avoir résisté. D’avoir tenu le plan de jeu qui était, au prix d’un 3-5-2 compact et d’une vigilance de tous les instants, de tenir le plus longtemps possible contre un MYF en quête d’un premier succès en match officiel cette saison. « On a vu qu’on était une équipe qui doute », dira l’entraîneur bourbonnais Patrice Degironde après une qualification décrochée grâce à deux buts dans les vingt dernières minutes, signés Corentin Bastide (72e), de près, et Lucas Marceau (84e) de la tête, sur un centre au cordeau de Gabin Diot, sans doute l’homme du match avec le portier puydômois, Antoine Almeida.

Du sérieux de part et d'autre

Le technicien moulinois a finalement constaté que les siens se sont « rassurés, dans le jeu et l’état d’esprit. On n’a pas laissé l’adversaire espérer. On a bien travaillé dans l’utilisation du ballon, mais il nous reste du boulot pour progresser devant le but… » Il est vrai que ses joueurs ont eu une palanquée d’opportunités avant d’ouvrir le score, notamment sur corner (26e), sur une rare mésentente de la défense (46e) ou en contre-attaque (66e).

« On avait eu de bons retours sur cette équipe de Châtel-Guyon. On a essayé d’être sérieux. La fatigue a fait la différence », concluait Patrice Degironde. Sérieux, le FCCG l’a été. « On a fait 65 minutes cohérentes », jugeait le coach Gaëtan Petitjean-Meyleu, dont la formation était invaincue à domicile depuis un an. « La perte de notre capitaine (Brice Eydieux, touché au genou à la 60e) nous a fait mal. La logique a été respectée. On a pas mal attendu, on a beaucoup défendu et quand on avait le ballon, nos actions partaient de trop bas », soulignait-il.

La première frappe des Châtel-Guyonnais est en effet survenue à la 85e minute, par Théo Phellut, et elle a échoué sur le torse de Samuel Belmeliani. Pas de quoi faire trembler un MYF une fois de plus au 4e tour. « Les gars sont frustrés parce que le scénario, pour certains, se répète depuis dix ans. On tombe toujours contre une équipe de R1 ou de N3 pour mettre rapidement fin à notre parcours », regrettait, tout en restant philosophe, Gaëtan Petitjean-Meyleu, qui aura cependant posé des bases intéressantes pour la saison de R2.

Sébastien Devaur

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