Au moins 8 morts et 2.000 blessés après des explosions de bipeurs au Liban, le Hezbollah accuse Israël
Huit personnes ont été tuées au Liban après l'explosion "simultanée" de bipeurs, ce mardi 17 septembre. Une fillette de dix ans figure notamment parmi les victimes, ainsi que le fils d'un député du Hezbollah, selon une source proche du parti.
Le Hezbollah a indiqué à l'AFP que 2.750 personnes ont été blessées, dont beaucoup de membres de la formation pro-iranienne, dans l'explosion de leurs bipeurs, un système de radiomessagerie, dans plusieurs bastions de la formation au Liban.
Le mouvement islamiste libanais Hezbollah a affirmé mardi qu'Israël était "entièrement responsable". Dans un communiqué, la puissante formation pro-iranienne a assuré qu'Israël allait "recevoir son juste châtiment" à la suite de "cette agression criminelle".
L'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, a été blessé dans l'explosion d'un bipeur. Il "a déclaré il y a quelques minutes qu'il allait bien, qu'il était conscient et qu'il n'y avait aucun danger pour lui", a-t-il ajouté, sans préciser si le bipeur lui appartenait.
Le Hezbollah, l'"axe de la résistance" contre IsraëlDiplomate de carrière âgé de 61 ans, M. Amani a été nommé ambassadeur d'Iran à Beyrouth en 2022. "La blessure de l'ambassadeur est superficielle", a précisé la télévision.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, le Hezbollah et l'armée israélienne échangent presque quotidiennement des tirs à la frontière israélo-libanaise.
Le mouvement armé libanais fait partie de ce que l'Iran appelle l'"axe de la résistance" contre Israël, l'ennemi juré de la République islamique.
Quatorze blessés dans l'explosion de bipeurs de membres du Hezbollah en Syrie Quatorze membres du Hezbollah pro-iranien en Syrie ont été blessés mardi par l'explosion de leurs bipeurs, au moment où des centaines d'autres de ces appareils de radiomessagerie explosaient au Liban, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Avec AFP